Elle s'appelle Marie-Victorine M., à 38 ans, et est née de mère espagnole et de père congolais. Consultante à Los Angeles elle a décidé ...
Elle s'appelle Marie-Victorine M., à 38 ans, et est née de mère espagnole et de père congolais. Consultante à Los Angeles elle a décidé de fuir les Etats-Unis samedi dernier, se disant harcelée par les médias américains. La raison ? Elle aurait eu une relation pendant près d'un an avec Dominique Strauss-Kahn.
La jeune femme décide malgré tout de sortir de l'ombre et accorde une interview à L'Illustré, un journal suisse. Selon l'article, le procureur de New York souhaiterait interroger Marie-Victorine et c'est même la raison du report de l'audience de DSK du 1er au 23 août. Elle explique : "Je ne suis pas face à vous pour abattre un homme qui est déjà à terre. Je n'ai pas cherché cette interview, j'y suis contrainte parce qu'on me poursuit, car les médias américains font le siège de chez moi, sur la base d'une lettre à mon père qu'ils se sont procurée et dans laquelle j'évoquais cette liaison. On m'a fait comprendre que des articles seraient publiés. Donc, avant que cela ne sorte contre mon gré, je préfère me défendre et prendre les devants".
"C'est un homme qui aime le sexe"
Au cours d'une longue interview, Marie-Victorine revient sur sa liaison avec celui qui était à l'époque maire de Sarcelles. Pour elle, "c'est un homme qui aime le sexe, qui a un gros appétit sexuel, qui aime les femmes, donc, qu'effectivement, il est peut-être allé un peu trop loin, beaucoup trop loin. Et je suis convaincue que, dans son esprit, il est intimement persuadé de ne pas être coupable. (...)C'est un homme qui est physique, donc il est tout à fait possible qu'il ait étreint cette femme de façon brusque ou brutale. Mais on en revient toujours à la même question: qu'est-ce que la définition exacte de la violence? Dominique m'a étreinte parfois de façon brusque, mais, pour moi, c'était de la passion, pas de la brutalité".
Par ailleurs, celle qui se présente donc comme une ancienne amante de DSK affirme avoir été contactée par l'avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson : "C'était le 18 juillet à 9 h 30 du matin, heure de Californie, 12 h 30 à New York. La conversation a duré environ quarante-cinq minutes et s'est passée en présence de mon avocate américaine, Gloria Allred. Ses questions étaient vraiment salaces, chirurgicales. Il m'a proposé aussi de rencontrer sa cliente, mais j'ai refusé".
Enfin, si elle se dit prête à témoigner devant le procureur, elle assure que "ça servirait sans doute plus la défense que l'accusation".Zinfos974
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