Me Tadjidine Ben Mohamed, avocat de l’agent comptable, a déclaré que l’audition s’était bien passée. “Je me prépare pour la demande d’une ...
Me Tadjidine Ben Mohamed, avocat de l’agent comptable, a déclaré que l’audition s’était bien passée. “Je me prépare pour la demande d’une mise en liberté provisoire”, Comme prévu, l’ancien directeur général de la Société nationale des postes et services financiers (Snpsf), Ibrahim Abdallah, et Mohamed Elamine, ancien agent comptable du même établissement, ont comparu hier 18 juillet devant le juge d’instruction pour une audition au fond sur l’affaire de détournement de fonds au sein de l’institution.
A la sortie du bureau de juge, Me Mihidhoiri Mohamed Abidi Ali du barreau de Saint-Denis, qui assure la défense de l’ancien patron de la Snpsf, a déclaré que le parquet reprochait à son client un manque de vigilance par rapport au fonctionnement de la société, mais aussi une certaine passivité après les faits. “Nous pouvons prouver qu’au moment même où il a été informé de ce détournement, il a porté plainte. Comment on peut être passif dans ces conditions là. Quand bien même il l’a été, comment peut-on mettre quelqu’un en prison parce qu’il a été passif ? Dans quel pays on fait cela, sur la base de quoi et de quelle disposition?“, s’interroge-t-il.
En ce qui concerne la durée de l’audition, longue de plus de trois heures de temps, Me Mihidhoiri Mohamed Abidi Ali a ajouté que lorsqu’on accuse quelqu’un de détournement et de complicité de détournement, “on ne prend pas trois heures pour lui poser des questions sur la manière dont il gérait la société. Le détournement est perpétré tout en bas de la hiérarchie, les questions devaient porter sur les conditions dans lesquelles ces détournements ont eu lieu, pas sur le mode global de la gestion de la société“.
Quant à Me Tadjidine Ben Mohamed, avocat de l’agent comptable, il a déclaré que l’audition s’était bien passée. “Je me prépare pour la demande d’une mise en liberté provisoire“, dit-il. L’avocat d’Ibrahim Abdallah a, lui aussi, déposé hier une demande de mie en liberté provisoire. Pour rappel, une première demande a déjà été rejetée.
Mariata Moussa:alwatwan
A la sortie du bureau de juge, Me Mihidhoiri Mohamed Abidi Ali du barreau de Saint-Denis, qui assure la défense de l’ancien patron de la Snpsf, a déclaré que le parquet reprochait à son client un manque de vigilance par rapport au fonctionnement de la société, mais aussi une certaine passivité après les faits. “Nous pouvons prouver qu’au moment même où il a été informé de ce détournement, il a porté plainte. Comment on peut être passif dans ces conditions là. Quand bien même il l’a été, comment peut-on mettre quelqu’un en prison parce qu’il a été passif ? Dans quel pays on fait cela, sur la base de quoi et de quelle disposition?“, s’interroge-t-il.
En ce qui concerne la durée de l’audition, longue de plus de trois heures de temps, Me Mihidhoiri Mohamed Abidi Ali a ajouté que lorsqu’on accuse quelqu’un de détournement et de complicité de détournement, “on ne prend pas trois heures pour lui poser des questions sur la manière dont il gérait la société. Le détournement est perpétré tout en bas de la hiérarchie, les questions devaient porter sur les conditions dans lesquelles ces détournements ont eu lieu, pas sur le mode global de la gestion de la société“.
Quant à Me Tadjidine Ben Mohamed, avocat de l’agent comptable, il a déclaré que l’audition s’était bien passée. “Je me prépare pour la demande d’une mise en liberté provisoire“, dit-il. L’avocat d’Ibrahim Abdallah a, lui aussi, déposé hier une demande de mie en liberté provisoire. Pour rappel, une première demande a déjà été rejetée.
Mariata Moussa:alwatwan
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