Le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Al-Orabi a démissionné samedi, alors que le Premier ministre Essam Sharaf doit présent...
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Al-Orabi a démissionné samedi, alors que le Premier ministre Essam Sharaf doit présenter lundi un nouveau gouvernement pour tenter d'apaiser la contestation qui dure depuis une semaine dans le centre du Caire.
Les médias officiels ont précisé que M. Sharaf avait accepté la démission de M. Orabi.
Essam Charaf, dont l'arrivée à la tête du gouvernement en mars avait été saluée par les mouvements opposés à Hosni Moubarak, fait face à une vague grandissante de mécontentement, de même que le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige l'Egypte depuis la chute de l'ancien président le 11 février.
M. Orabi a indiqué qu'il présentait sa démission "pour épargner au Premier ministre tout embarras pendant les négociations sur le remaniement en cours", a indiqué l'agence d'Etat Mena.
Des milliers de personnes ont ainsi manifesté vendredi dans toute l'Egypte, et en particulier sur la place Tahrir au Caire, théâtre de manifestations à nouveau quotidiennes depuis le 8 juillet, pour pousser le CSFA à des réformes. Les manifestations se poursuivaient samedi.
Les Egyptiens qui ont participé à la journée de mobilisation baptisée "Vendredi du dernier avertissement" réclamaient un plan clair et transparent pour la transition au sommet de l'Etat, accusant les militaires de s'être accaparé le pouvoir.
Samedi, M. Charaf s'est choisi comme adjoints à la tête du gouvernement un économiste expérimenté et un membre influent d'un parti libéral afin de tenter de calmer les manifestants.
Les deux nouveaux adjoints de M. Charaf sont Hazem Beblawi, professeur d'économie et ancien sous-secrétaire de la Commission économique et sociale de l'ONU pour l'Asie occidentale, et Ali al-Silmi, qui occupe des fonctions de premier plan dans le parti libéral Wafd, avait annoncé un média d'Etat.
M. Beblawi supervisera la politique économique dans le nouveau gouvernement qui devrait être présenté lundi et M. Silmi sera chargé des questions liées à la "transition démocratique", selon l'agence officielle d'information Mena.
Les médias officiels ont précisé que M. Sharaf avait accepté la démission de M. Orabi.
Essam Charaf, dont l'arrivée à la tête du gouvernement en mars avait été saluée par les mouvements opposés à Hosni Moubarak, fait face à une vague grandissante de mécontentement, de même que le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige l'Egypte depuis la chute de l'ancien président le 11 février.
M. Orabi a indiqué qu'il présentait sa démission "pour épargner au Premier ministre tout embarras pendant les négociations sur le remaniement en cours", a indiqué l'agence d'Etat Mena.
Des milliers de personnes ont ainsi manifesté vendredi dans toute l'Egypte, et en particulier sur la place Tahrir au Caire, théâtre de manifestations à nouveau quotidiennes depuis le 8 juillet, pour pousser le CSFA à des réformes. Les manifestations se poursuivaient samedi.
Les Egyptiens qui ont participé à la journée de mobilisation baptisée "Vendredi du dernier avertissement" réclamaient un plan clair et transparent pour la transition au sommet de l'Etat, accusant les militaires de s'être accaparé le pouvoir.
Samedi, M. Charaf s'est choisi comme adjoints à la tête du gouvernement un économiste expérimenté et un membre influent d'un parti libéral afin de tenter de calmer les manifestants.
Les deux nouveaux adjoints de M. Charaf sont Hazem Beblawi, professeur d'économie et ancien sous-secrétaire de la Commission économique et sociale de l'ONU pour l'Asie occidentale, et Ali al-Silmi, qui occupe des fonctions de premier plan dans le parti libéral Wafd, avait annoncé un média d'Etat.
M. Beblawi supervisera la politique économique dans le nouveau gouvernement qui devrait être présenté lundi et M. Silmi sera chargé des questions liées à la "transition démocratique", selon l'agence officielle d'information Mena.
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