Crédits photo : IntelCenter/AFP Al-Qaida a un nouveau chef. L'Égyptien Ayman al-Zawahiri, 60 ans, succède à Oussama Ben Laden, tué dé...
Crédits photo : IntelCenter/AFP
Al-Qaida a un nouveau chef. L'Égyptien Ayman al-Zawahiri, 60 ans, succède à Oussama Ben Laden, tué début mai par un commando américain au Pakistan, selon un communiqué de l'organisation terroriste mis en ligne jeudi
Le nouveau patron d'al-Qaida n'a pas le charisme d'Oussama Ben Laden. Sombre intellectuel à grosses lunettes, Ayman al-Zawahiri semble traîner le poids de sa faute. Arrêté après l'assassinat du président égyptien Anouar el-Sadate en 1982, condamné à trois ans de prison, il a subi la torture et l'humiliation dans les geôles de Hosni Moubarak. Et il a parlé. Il a dénoncé son mentor et ami Issam el-Qamari, qui sera arrêté.
Al-Zawahiri est alors l'un des dirigeants du Djihad égyptien, fusion de plusieurs groupes, dont le sien. Ce fils de notable cultivé était d'abord passé par les Frères musulmans avant de s'engager dans une idéologie plus radicale. Lors du procès de l'assassinat de Sadate, il s'affirme comme un leader. Son discours véhément, clamé du box, reste dans les mémoires : «Nous sommes le vrai front islamique contre le sionisme, le communisme et l'impérialisme ! Nous avons subi des traitements inhumains ! Nous n'oublierons jamais !»
Dès sa libération, il quitte définitivement son pays pour se rendre au Pakistan, où il rejoint un jeune et riche Saoudien, Oussama Ben Laden, qui a fondé un «bureau» d'aide aux combattants afghans antisoviétiques, précurseur d'al-Qaida. Ayman al-Zawahiri place ses hommes dans l'entourage de Ben Laden. Il va probablement jusqu'à éliminer le précédent mentor du chef islamiste, le Jordanien Abdallah Azzam, tué dans un attentat à la voiture piégée.
Le nouveau patron d'al-Qaida n'a pas le charisme d'Oussama Ben Laden. Sombre intellectuel à grosses lunettes, Ayman al-Zawahiri semble traîner le poids de sa faute. Arrêté après l'assassinat du président égyptien Anouar el-Sadate en 1982, condamné à trois ans de prison, il a subi la torture et l'humiliation dans les geôles de Hosni Moubarak. Et il a parlé. Il a dénoncé son mentor et ami Issam el-Qamari, qui sera arrêté.
Al-Zawahiri est alors l'un des dirigeants du Djihad égyptien, fusion de plusieurs groupes, dont le sien. Ce fils de notable cultivé était d'abord passé par les Frères musulmans avant de s'engager dans une idéologie plus radicale. Lors du procès de l'assassinat de Sadate, il s'affirme comme un leader. Son discours véhément, clamé du box, reste dans les mémoires : «Nous sommes le vrai front islamique contre le sionisme, le communisme et l'impérialisme ! Nous avons subi des traitements inhumains ! Nous n'oublierons jamais !»
Dès sa libération, il quitte définitivement son pays pour se rendre au Pakistan, où il rejoint un jeune et riche Saoudien, Oussama Ben Laden, qui a fondé un «bureau» d'aide aux combattants afghans antisoviétiques, précurseur d'al-Qaida. Ayman al-Zawahiri place ses hommes dans l'entourage de Ben Laden. Il va probablement jusqu'à éliminer le précédent mentor du chef islamiste, le Jordanien Abdallah Azzam, tué dans un attentat à la voiture piégée.
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