AFP : Le président de la commission de l'Union Africaine, le Gabonais Jean Ping a affirmé mardi que la "résolution 1973" de l...
AFP :Le président de la commission de l'Union Africaine, le Gabonais Jean Ping a affirmé mardi que la "résolution 1973" de l'Onu, autorisant notamment "toutes les mesures nécessaires" en Libye pour protéger les civils, a été "violée".
"Nous (l'Union africaine) ne sommes pas très écoutés et nous voyons que la résolution 1973 de l'ONU qui concernait l'humanitaire, qui est basée sur la responsabilité de protéger (...) est pratiquement déjà violée dans l'esprit et la lettre" a affirmé mardi M. Ping à la télévision nationale équato-guinéenne qui a diffusé son interview aujourd'hui.
M. Ping s'exprimait à Bata (capitale économique, sur le continent) après une entrevue avec le président en exercice de l'UA le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. "On commence à vouloir, dit-on, aller tuer un président (le dirigeant Mouammar Kadhafi) chez lui. Je ne sais pas si c'est vrai, mais (...) si les bruits qu'on entend sont vrais, nous nous engageons dans une direction qui est compliquée qui ne sera pas simple à résoudre" a estimé M. Ping.
"Sur le plan moral, éthique, est-ce que nous pouvons participer avec une coalition pour décider d'aller bombarder un pays membre de l'Union Africaine?" s'est également interrogé M. Ping.
L'Otan a pratiqué mardi des frappes sur des bâtiments officiels à Tripoli, cible de l'Otan qui a pris les commandes depuis le 31 mars de l'intervention militaire en Libye, destinée à mettre fin à la répression du soulèvement qui avait débuté le 15 février. Aujourd'hui, l'Otan a dit avoir "sérieusement cassé la machine de guerre" de Kadhafi, selon les termes de son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.le Figaro
"Nous (l'Union africaine) ne sommes pas très écoutés et nous voyons que la résolution 1973 de l'ONU qui concernait l'humanitaire, qui est basée sur la responsabilité de protéger (...) est pratiquement déjà violée dans l'esprit et la lettre" a affirmé mardi M. Ping à la télévision nationale équato-guinéenne qui a diffusé son interview aujourd'hui.
M. Ping s'exprimait à Bata (capitale économique, sur le continent) après une entrevue avec le président en exercice de l'UA le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. "On commence à vouloir, dit-on, aller tuer un président (le dirigeant Mouammar Kadhafi) chez lui. Je ne sais pas si c'est vrai, mais (...) si les bruits qu'on entend sont vrais, nous nous engageons dans une direction qui est compliquée qui ne sera pas simple à résoudre" a estimé M. Ping.
"Sur le plan moral, éthique, est-ce que nous pouvons participer avec une coalition pour décider d'aller bombarder un pays membre de l'Union Africaine?" s'est également interrogé M. Ping.
L'Otan a pratiqué mardi des frappes sur des bâtiments officiels à Tripoli, cible de l'Otan qui a pris les commandes depuis le 31 mars de l'intervention militaire en Libye, destinée à mettre fin à la répression du soulèvement qui avait débuté le 15 février. Aujourd'hui, l'Otan a dit avoir "sérieusement cassé la machine de guerre" de Kadhafi, selon les termes de son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.le Figaro
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