Le directeur du journal "Le Citoyen", Mistoihi Abdillahi, a été mise en détention près de six heures de temps avant-hier mardi apr...
Le directeur du journal "Le Citoyen", Mistoihi Abdillahi, a été mise en détention près de six heures de temps avant-hier mardi après, semble-t-il, une plainte du directeur d'un Sanduk. Il a été enfermé dans une cellule des services de l'immigration à Dar-Saanda à Moroni par un officier de police sur ordre de la justice.
On reproche au directeur d'avoir publié un article intitulé "Quand Chakira Moegni enfonce les sanduk", dans son édition n° 12 du mois d'avril du Citoyen. Le responsable du mensuel a été autorisé à passer la nuit chez lui, mais devait revenir au commissariat le lendemain matin. Il sera déféré au parquet où s'était présenté aussi le directeur des Sanduk, Chakira Moegni.
Ce dernier a décidé de retirer sa plainte après s'être entretenu avec le procureur.
Il y a quelques semaines, Mistoihi Abdillahi avait été convoqué chez le procureur de la République qui lui aurait signifier que son journal "dérange" sans autres précisions. Selon le directeur du mensuel Le Citoyen, l'interpellation de mardi "ne peut être qu'une manœuvre d'intimidation de la presse pour ne pas dénoncer les abus de toute sorte que vit la société comorienne". Selon lui, il s'agit d'une tentative d'empêcher la suite de ce qu'il qualifie d'"affaire". En effet, l'article en question était conclu ainsi: "Dans notre prochaine édition, on vous dira combien vaut le Directeur de l'Urgc". Alwatwan
On reproche au directeur d'avoir publié un article intitulé "Quand Chakira Moegni enfonce les sanduk", dans son édition n° 12 du mois d'avril du Citoyen. Le responsable du mensuel a été autorisé à passer la nuit chez lui, mais devait revenir au commissariat le lendemain matin. Il sera déféré au parquet où s'était présenté aussi le directeur des Sanduk, Chakira Moegni.
Ce dernier a décidé de retirer sa plainte après s'être entretenu avec le procureur.
Il y a quelques semaines, Mistoihi Abdillahi avait été convoqué chez le procureur de la République qui lui aurait signifier que son journal "dérange" sans autres précisions. Selon le directeur du mensuel Le Citoyen, l'interpellation de mardi "ne peut être qu'une manœuvre d'intimidation de la presse pour ne pas dénoncer les abus de toute sorte que vit la société comorienne". Selon lui, il s'agit d'une tentative d'empêcher la suite de ce qu'il qualifie d'"affaire". En effet, l'article en question était conclu ainsi: "Dans notre prochaine édition, on vous dira combien vaut le Directeur de l'Urgc". Alwatwan
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