Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a estimé dimanche que la France "n'a pas besoin de maçons, de serveurs de restaurants...
Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a estimé dimanche que la France "n'a pas besoin de maçons, de serveurs de restaurants" issus de l'immigration, car elle dispose "de la ressource" nécessaire.
Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a estimé dimanche que la France "n'a pas besoin de maçons, de serveurs de restaurants" issus de l'immigration, car elle dispose "de la ressource" nécessaire.
"Contrairement à une légende, il est inexact que nous ayons besoin de talents, de compétences" issues de l'immigration, a affirmé M. Guéant au Grand rendez Europe1/Le Parisien.Il a indiqué qu'"il y a de l'ordre de 2.000 personnes - on peut avoir ces besoins - qui viennent chaque année à ce titre" légalement en France. "Mais on n'a pas besoin de maçons, de serveurs de restaurant. Il y a en France la ressource", a dit le ministre de l'Intérieur, qui est chargé de la question de l'immigration."Je constate que nous avons en France 2.650.000demandeurs d'emploi", a ajouté M. Guéant, rappelant son objectif de réduire de 200.000 à 180.000 le nombre d'immigrés admis légalement sur le territoire.Il a ajouté que la France "a une démographie qui lui permet d'amener chaque année 110.000 personnes de plus en population active".Rappelant la "doctrine" du président Nicolas Sarkozy, il a ajouté qu'"on ne peut pas refuser indéfiniment un travail normal. Et quelqu'un qui refuse plusieurs fois un travail normal ne doit plus être inscrit comme demandeur d'emploi et bénéficier des aides publiques"."Contrairement à ce qu'on dit, l'intégration ne va pas si bien que ça: le quart des étrangers qui ne sont pas d'origine européenne sont au chômage, les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés", a affirmé M. Guéant. "Donc, ce que je voudrais, c'est que le flux des étrangers dans notre pays soit traitable (...), que nous soyons capables d'intégrer ces populations", a poursuivi le ministre.M. Guéant s'est défendu de reprendre des idées du Front national: "Jamais ces idées ni ces mots n'ont été utilisés. Ce sont des mots, il n'y a rien derrière, y compris en matière d'immigration".source:le point