Il vaut mieux tard que jamais. Les habitants du quartier Mbouéni, au sud est de Moroni devraient penser ainsi. Hier, en allant une visite su...
Il vaut mieux tard que jamais. Les habitants du quartier Mbouéni, au sud est de Moroni devraient penser ainsi. Hier, en allant une visite sur ce qui reste de la route dans ce quartier, nous sommes tombés sur des agents de la direction des travaux publics qui, disaient-ils, attendaient l'arrivée imminente d'un bulldozer pour entamer des travaux de réfection de cette route.La fin du cauchemar des riverains et des automobilistes va-t-elle, enfin, sonner?
Jusqu'à hier en fin de matinée, la route de Mbouéni, précisément le tronçon compris entre le centre de protection maternelle et infantile (PMI), le foyer de Mbouéni et le croisement au niveau du collège était impraticable. La grande flaque d'eau qui a pris les allures d'un petit lac, qui se forme à chaque tombée des pluies ne sèche désormais plus. Les nids de poule sont devenus de véritables cuvettes qui recueillent l'eau de pluie et la conservent longtemps, aggravant la situation chaque jour. Désemparés et fâchés, des jeunes du quartier ont manifesté leur colère face à ce qu'ils appellent l'indifférence des autorités et ont obstrué le passage par des barricades. Même pour les piétons, le passage était devenu difficile. «C'est triste de penser qu'on se trouve en plein cœur de la capitale. On se demande s'il y a des responsables dans ce pays », lança un homme qui négociait la traversée de la flaque d'eau avec deux j eunes qui venaient de quitter le collège. De cette situation, ne devraient rester dans quelques jours que de mauvais souvenirs à en croire l es agents des TP. «Nous allons entamer des travaux de réparation de cette route», ont déclaré deux agents de la direction nationale des infrastructures rencontrés sur les lieux. «Un bulldozer doit arriver d'un moment à l'autre», annonce le chef du chantier Mohamed Abdallah. Les agents de la direction des TP ont parlé des grands travaux de réparation de la route et non d'une petite opération de recollage comme c'était le cas il y a quelques mois. «Nous allons enlever la pouzzolane à l'origine des cuvettes qui retiennent l'eau, casser la chaussée et refaire entièrement l a route», ont-il expliqué .source:albalad
Jusqu'à hier en fin de matinée, la route de Mbouéni, précisément le tronçon compris entre le centre de protection maternelle et infantile (PMI), le foyer de Mbouéni et le croisement au niveau du collège était impraticable. La grande flaque d'eau qui a pris les allures d'un petit lac, qui se forme à chaque tombée des pluies ne sèche désormais plus. Les nids de poule sont devenus de véritables cuvettes qui recueillent l'eau de pluie et la conservent longtemps, aggravant la situation chaque jour. Désemparés et fâchés, des jeunes du quartier ont manifesté leur colère face à ce qu'ils appellent l'indifférence des autorités et ont obstrué le passage par des barricades. Même pour les piétons, le passage était devenu difficile. «C'est triste de penser qu'on se trouve en plein cœur de la capitale. On se demande s'il y a des responsables dans ce pays », lança un homme qui négociait la traversée de la flaque d'eau avec deux j eunes qui venaient de quitter le collège. De cette situation, ne devraient rester dans quelques jours que de mauvais souvenirs à en croire l es agents des TP. «Nous allons entamer des travaux de réparation de cette route», ont déclaré deux agents de la direction nationale des infrastructures rencontrés sur les lieux. «Un bulldozer doit arriver d'un moment à l'autre», annonce le chef du chantier Mohamed Abdallah. Les agents de la direction des TP ont parlé des grands travaux de réparation de la route et non d'une petite opération de recollage comme c'était le cas il y a quelques mois. «Nous allons enlever la pouzzolane à l'origine des cuvettes qui retiennent l'eau, casser la chaussée et refaire entièrement l a route», ont-il expliqué .source:albalad
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