Les agents de l'Etat vont recevoir, cette semaine, trois mois d'arriérés de salaires qui seront versés sur l a base des états des sa...
Les agents de l'Etat vont recevoir, cette semaine, trois mois d'arriérés de salaires qui seront versés sur l a base des états des salaires de septembre 2010. La menace de grève lancée par l'intersyndicale de l'enseignement ne semble pas perturber le gouvernement dans sa détermination.
Le ministre des Finances des Comores, Mohamed Bacar Dossar, a donné depuis vendredi l'ordre de payer aux fonctionnaires les arriérés de salaires des mois de novembre, décembre 2010 et j anvier 2011,
sur l a base du salaire global du mois de septembre. Et ce, malgré l'opposition ferme des syndicats de l'enseignement. Les nouvelles grilles indiciaires, appliquées aux fonctionnaires de l'Education qui ont provoqué l'explosion de la masse salariale de la Fonction publique, sont donc gelées. «Dans cette question, chacun doit prendre ses responsabilités», explique le ministère des Finances qui ne rejette pas le contrôle des effectifs et l'assainissement proposés par les syndicats. «Le contrôle est nécessaire, car il est surtout favorable au gouvernement, mais en attendant, il faut payer les arriérés qui continuent de s'accumuler», ajoute Abou Bacar, conseiller du ministre Dossar. Pour lui le gouvernement ne peut pas accepter l'idée de l'intersyndicale qui exige «le paiement des salaires sur la base d'octobre, même s'il s'agit d'un seul mois»» I l reste à savoir ce que sera la réaction des enseignants après l e versement des trois mois. «Nous ne pouvons pas refuser un salaire qui sera viré sur nos comptes. Ce qui est certain, nous allons i mmédiatement entrer en grève», réplique l'intersyndicale qui promet d'étendre ce mouvement au niveau national. source:albalad
sur l a base du salaire global du mois de septembre. Et ce, malgré l'opposition ferme des syndicats de l'enseignement. Les nouvelles grilles indiciaires, appliquées aux fonctionnaires de l'Education qui ont provoqué l'explosion de la masse salariale de la Fonction publique, sont donc gelées. «Dans cette question, chacun doit prendre ses responsabilités», explique le ministère des Finances qui ne rejette pas le contrôle des effectifs et l'assainissement proposés par les syndicats. «Le contrôle est nécessaire, car il est surtout favorable au gouvernement, mais en attendant, il faut payer les arriérés qui continuent de s'accumuler», ajoute Abou Bacar, conseiller du ministre Dossar. Pour lui le gouvernement ne peut pas accepter l'idée de l'intersyndicale qui exige «le paiement des salaires sur la base d'octobre, même s'il s'agit d'un seul mois»» I l reste à savoir ce que sera la réaction des enseignants après l e versement des trois mois. «Nous ne pouvons pas refuser un salaire qui sera viré sur nos comptes. Ce qui est certain, nous allons i mmédiatement entrer en grève», réplique l'intersyndicale qui promet d'étendre ce mouvement au niveau national. source:albalad
COMMENTAIRES