S'agissant des panégyriques exagérément dithyrambiques dédiés à Combo, je tiens à rappeler à votre bon souvenir, quelques épisodes de l...
S'agissant des panégyriques exagérément dithyrambiques dédiés à Combo, je tiens à rappeler à votre bon souvenir, quelques épisodes de la vie de ce personnage sans foi ni loi, à l'image de ses maîtres, les sanguinaires mercenaires.
N'ayons pas la mémoire courte. La plupart d'entre nous, a en mémoire les images de Combo, qui passe le plus clair de son temps, à poser et à se pavaner aux côtés du redoutable Bob Denard en personne.
Combo c'est aussi l'homme qui déclare après son intronisation par Bob Denard, au poste de Président du CMT (Comité Militaire de Transition), suite à son coup de force du 28 septembre 1995, qu'il n'avait de compte à rendre qu'à l'homme qui vient de le sortir des geôles du Président Djohar : le colonel Bob Denard.
Combo c'est l'homme qui pleure à chaudes larmes, au pied de l'avion militaire français qui extrade vers l'Afrique du Sud Bob et ses chiens de guerre qui venaient de violer impunément la souveraineté des Comores.
Combo, c'est aussi selon les déclarations de Bob Denard, faites lors de son procès d'assise en mai 1999 à Paris, pour l'assassinat du président Ahmed Abdallah, le seul comorien en qui il a entière confiance. Et de surcroît, le seul qui soit au courant des faits et gestes de ses hommes (blancs N.D.L.R.).
Tout cela démontre que Combo est aux mercenaires, ce que Sambi a toujours été à l'administration française de Mayotte : c'est à dire un fidèle serviteur non de la nation comorienne, mais au service de l'étranger. Combo n'a jamais été le héros, le martyr ou le brave patriote que l'on veut nous faire croire. C'était en tout et pour tout un mercenaire noir dans toute sa splendeur, qui comme ses collègues blancs, avait du sang innocent dans ses mains. Notamment, le sang d'Ali Andil, Gaya et Boina Idi Mnamdji, dont la mise à mort extrajudiciaire, fut précédée de séances macabres de tortures, si on en juge par l'état des corps mutilés et démembrés, une fois rendus aux familles dans des sacs de jute ensanglantés.
Cela étant, je renouvelle mes condoléances à la famille du défunt. Sans pour autant oublier d'avoir une pensée pour toutes les victimes innocentes, des actes barbares et autres entreprises criminelles des mercenaires de Bob Denard, auxquels avait l'habitude de prendre part, avec fierté et sans s'en cacher, son homme lige : Combo Ayouba. Voilà pour le personnage !
S'agissant du trépas du dénommé Combo Ayouba, je condamne sans ambages, ce lâche assassinat et les différentes tentatives de récupérations y afférentes. Car pour moi, rien au monde, ne peut justifier la mise à mort d'un être humain, fût-il le complice patenté et célébré partout (par la classe politique, lors des procès d'assises de Bob Denard, dans les médias et depuis peu dans les mosquées), par le bourreau et pire ennemi des Comores : le mercenaire français, Bob Denard.
Publié par wongo.skyrock.com
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NON A L’INDIGNATION SELECTIVE
L’assassinat de Combo pour condamnable qu’il soit, n’occulte en rien notre étonnement, face au concert d’éloges unanimes étayé souvent par des mensonges par omission ou par des faits d’armes inventés. Combo Ayouba, au même titre que ses maîtres à penser, les mercenaires de Bob Denard, sont l’incarnation absolue de l’impunité du crime contre l’humanité, jamais perpétré aux Comores. A croire que seuls la dépravation, la prévarication, l’avilissement et la perversité paient aux Comores… , si on en juge par les nombreux hommages et témoignages qui fusent de toute part (classe politique, corps militaires, monde religieux, société civile), adressés au digne représentant des forces du mal aux Comores : Combo Ayouba, qui en aucun cas ne peut être un exemple sur qui s’identifier.
A-t-on vu un seul dignitaire comorien civil, militaire ou religieux esquisser un geste de réprobation ou demander justice, après les atroces exécutions extrajudiciaires des présidents Ali Soilih et Ahmed Abdallah en la présence des mercenaires, les parrains et maîtres à penser de Combo ?
Que doit-on penser des morts suspectes des présidents Djohar et Taki, non suivies de la moindre instruction judiciaire ?
A-t-on vu la moindre manifestation d’indignation après les crimes d’Abdoulkader de Moroni, d’Adam d’Iconi, de Salim Mchinda de Bimbini, les assassinats abominables d’Andil, Gaya , Mnamdji et les nombreuses autres victimes innocentes tombées sous les balles des mercenaires et de leurs acolytes comoriens, au premier rang desquels figure en bonne place, leur créature, j’ai nommé : Combo Ayouba..
Justice donc pour tous ces crimes sans exception, étant entendu que seuls ceux perpétrés par Combo et ses acolytes ont des fortes chances d’être qualifiés de crimes contre l’humanité, donc imprescriptibles et malheureusement à jamais impunis !
Gardons-nous donc de tout amalgame et de toute indignation sélective !
SAID HASSANE JAFFAR