e ministre de l'économie et des finances de l'Union des Comores, Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) a été victime d'une tentative d...
e ministre de l'économie et des finances de l'Union des Comores, Mohamed Ali Soilihi
(Mamadou) a été victime d'une tentative d'assassinat orchestrée par le
chef de protocole de la présidence de Ngazidja et cousin de l'épouse de
Mohamed Abdouloihabi, Halid Mouigni. L'attentat a été déjoué par la
gendarmerie qui en a été informée par un membre du commando, selon le
ministère des finances qui s'est largement exprimé au cours d'une
conférence de presse, mercredi soir, à l'hôtel le Moroni.
Le forfait devait être commis mardi soir vers 11 heures du soir au domicile du ministre Mamadou à Iconi. Une équipe de 4 personnes, dont le chef de protocole de Ngazi-Ngomé et un employé du ministère de la production de Ngazidja, devait incendier le domicile du ministre des Finances de l'Union dans la nuit du 12 au 13 mai, mais elle a été interceptée par les forces de l'ordre avant de passer à l'acte. Selon Ahmed Abdou, conseiller technique du ministre, « Ils voulaient tuer le ministre, sa femme et ses enfants ».
Les gendarmes ont saisi dans le véhicule du commando, un bidon d'essence, des sacs et des habits usés devant servir de mèches à flammes, 1 600 € et 35 000 francs comoriens. « Dans tout leur dispositif, il manquait les pneus », ajoute Ahmed Abdou.
« Heureusement, les services de sécurité ont été efficaces », se réjouit Soilih Mohamed Soilih, directeur de cabinet du ministre visé. Il déplore que des responsables politiques puissent se livrer à de tels actes. « Cela ne fait pas partie de notre tradition, ni de notre culture politique ».
Il pense que le président Abdouloihabi doit s'expliquer et prendre ses responsabilités pour « prouver qu'il n'est pas impliqué de près ou de loin » dans cette opération préparée depuis le ministère de la production de l'île.
Halid Mouigni et Youssouf Mhoma, les deux membres du commando interpelés mardi soir sont actuellement en garde-à-vue et devaient être présentés au parquet de Moroni ce jeudi.
Le forfait devait être commis mardi soir vers 11 heures du soir au domicile du ministre Mamadou à Iconi. Une équipe de 4 personnes, dont le chef de protocole de Ngazi-Ngomé et un employé du ministère de la production de Ngazidja, devait incendier le domicile du ministre des Finances de l'Union dans la nuit du 12 au 13 mai, mais elle a été interceptée par les forces de l'ordre avant de passer à l'acte. Selon Ahmed Abdou, conseiller technique du ministre, « Ils voulaient tuer le ministre, sa femme et ses enfants ».
Les gendarmes ont saisi dans le véhicule du commando, un bidon d'essence, des sacs et des habits usés devant servir de mèches à flammes, 1 600 € et 35 000 francs comoriens. « Dans tout leur dispositif, il manquait les pneus », ajoute Ahmed Abdou.
« Heureusement, les services de sécurité ont été efficaces », se réjouit Soilih Mohamed Soilih, directeur de cabinet du ministre visé. Il déplore que des responsables politiques puissent se livrer à de tels actes. « Cela ne fait pas partie de notre tradition, ni de notre culture politique ».
Il pense que le président Abdouloihabi doit s'expliquer et prendre ses responsabilités pour « prouver qu'il n'est pas impliqué de près ou de loin » dans cette opération préparée depuis le ministère de la production de l'île.
Halid Mouigni et Youssouf Mhoma, les deux membres du commando interpelés mardi soir sont actuellement en garde-à-vue et devaient être présentés au parquet de Moroni ce jeudi.
Kweli/14/05/09