ADDIS ABEBA (AFP) - L'Union africaine (UA), qui juge "nulle et non avenue" l'investiture du colonel Mohamed Bacar à la ...
ADDIS ABEBA (AFP) - L'Union
africaine (UA), qui juge "nulle et non avenue" l'investiture du colonel
Mohamed Bacar à la présidence de l'île comorienne d'Anjouan, a exigé
l'organisation d'un nouveau premier tour "libre et transparent" de ce
scrutin à Anjouan, selon un communiqué.
L'UA demande aux autorités d'Anjouan de "faciliter l'organisation d'un premier tour de l'élection du président de l'île à une date qui sera convenue par toutes les parties prenantes (...) et de créer les conditions d'élections libres, justes et transparentes", selon un communiqué transmis mercredi à l'AFP et publié après une réunion mardi au Cap (Afrique du Sud) d'un comité ministériel de l'UA sur la situation aux Comores.
L'UA a décidé de "dépêcher une délégation ministérielle aux Comores pour discuter avec les autorités comoriennes" de la situation tendue dans cet archipel de l'océan Indien.
L'élection le 10 juin et "l'installation du colonel Mohamed Bacar comme "président" d'Anjouan et tous les actes postérieurs des autorités anjouanaises sont nuls et non avenus", affirme le communiqué.
L'UA exige des autorités anjouanaises qu'elles "autorisent le déploiement de la Mission d'assistance électorale et sécuritaire de l'UA au Comores (MAES)", ajoutant: "La gendarmerie anjouanaise sera cantonnée et, en conséquence, ne sera pas impliquée dans la supervision du processus électoral".
Selon l'UA, la gendarmerie d'Anjouan sera à terme "désarmée et intégrée au sein de l'armée comorienne".
Si ces demandes ne sont pas réalisées par les autorités d'Anjouan, le communiqué affirme que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA "devrait se réunir pour prendre toutes les mesures nécessaires, y compris la révision du mandat de la MAES et l'accroissement de ses effectifs, en vue de réaliser ces objectifs".
Des ministres ou représentants de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie, du Kenya, du Mozambique, des Seychelles, de Maurice et de Madagascar et une délégation comorienne, ont pris part à la réunion du Cap.
L'Union des Comores est secouée depuis des années par un conflit de compétences entre l'Etat fédéral et les trois îles autonomes qui forment l'Union (Anjouan, Grande-Comores, Mohéli) et sont toutes dotées de leurs propres institutions.
Source : AFP
L'UA demande aux autorités d'Anjouan de "faciliter l'organisation d'un premier tour de l'élection du président de l'île à une date qui sera convenue par toutes les parties prenantes (...) et de créer les conditions d'élections libres, justes et transparentes", selon un communiqué transmis mercredi à l'AFP et publié après une réunion mardi au Cap (Afrique du Sud) d'un comité ministériel de l'UA sur la situation aux Comores.
L'UA a décidé de "dépêcher une délégation ministérielle aux Comores pour discuter avec les autorités comoriennes" de la situation tendue dans cet archipel de l'océan Indien.
L'élection le 10 juin et "l'installation du colonel Mohamed Bacar comme "président" d'Anjouan et tous les actes postérieurs des autorités anjouanaises sont nuls et non avenus", affirme le communiqué.
L'UA exige des autorités anjouanaises qu'elles "autorisent le déploiement de la Mission d'assistance électorale et sécuritaire de l'UA au Comores (MAES)", ajoutant: "La gendarmerie anjouanaise sera cantonnée et, en conséquence, ne sera pas impliquée dans la supervision du processus électoral".
Selon l'UA, la gendarmerie d'Anjouan sera à terme "désarmée et intégrée au sein de l'armée comorienne".
Si ces demandes ne sont pas réalisées par les autorités d'Anjouan, le communiqué affirme que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA "devrait se réunir pour prendre toutes les mesures nécessaires, y compris la révision du mandat de la MAES et l'accroissement de ses effectifs, en vue de réaliser ces objectifs".
Des ministres ou représentants de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie, du Kenya, du Mozambique, des Seychelles, de Maurice et de Madagascar et une délégation comorienne, ont pris part à la réunion du Cap.
L'Union des Comores est secouée depuis des années par un conflit de compétences entre l'Etat fédéral et les trois îles autonomes qui forment l'Union (Anjouan, Grande-Comores, Mohéli) et sont toutes dotées de leurs propres institutions.
Source : AFP