Les accords de Fomboni ont permis de calmer les esprits séparatistes qui menaçaient l’unité nationale, mais pas seulement. Après le tour de...
Les accords de Fomboni ont permis de calmer les esprits séparatistes qui menaçaient l’unité nationale, mais pas seulement. Après le tour de Ngazidja, des prédicateurs religieux, sans expérience administrative, sont apparus sur la scène politique, avec comme stratégie de communication; l’instrumentalisation de la religion et les promesses utopiques.
A travers son discours politique bourré de sourates, Sambi a réussi à tromper les Comoriens pour accéder à la magistrature suprême. Les conséquences économiques et diplomatiques, de ses six années à la tête de l’Etat, témoignent son narcissisme politique : En effet, dès son arrivée au pouvoir, Il a ouvert les portes de notre pays aux sociétés fantômes, blanchiment d’argent et trafic de nationalité. Il impose ensuite une loi sur la « citoyenneté économique » comme si le peuple Comorien était à vendre, avec la complicité notable de l’actuel Gouverneur d’Anjouan, alors député à l’Assemblée nationale.
A travers son discours politique bourré de sourates, Sambi a réussi à tromper les Comoriens pour accéder à la magistrature suprême. Les conséquences économiques et diplomatiques, de ses six années à la tête de l’Etat, témoignent son narcissisme politique : En effet, dès son arrivée au pouvoir, Il a ouvert les portes de notre pays aux sociétés fantômes, blanchiment d’argent et trafic de nationalité. Il impose ensuite une loi sur la « citoyenneté économique » comme si le peuple Comorien était à vendre, avec la complicité notable de l’actuel Gouverneur d’Anjouan, alors député à l’Assemblée nationale.
A la fin de son quinquennat, le président Sambi prolonge son mandat pour préparer un « relai qui rassure » ses intérêts personnels. Mais les réalités du pouvoir exécutif et les intérêts suprêmes de la nation ont contraint son successeur, Ikililou, de rompre avec les méthodes sambistes. L’alliance JUWA-CRC conclue lors des précédentes élections présidentielles était nécessaire et légitime. Mais, Sambi et son parti ne sont pas plus importants que l’avenir de ce pays, l’a compris le Président Azali. Le parti CRC a donc choisi de tourner le dos à un partenaire électoral pour permettre au gouvernement de mettre en œuvre sa politique de développement, sans contrainte.
Je comprends la déception d’un homme affaibli, mais je suis à la fois indigné de voir qu’un ancien chef d’Etat refuse de participer à un dialogue national, malgré l’invitation officielle par le président en exercice. Un tel comportement n’est pas digne d’un homme d’Etat. Tout ceci montre que Sambi n’a rien à foutre de ce pays. Il méprise les Anjouanais en prétendant être le seul natif de cette île à avoir les compétences pour diriger ce pays. C’est un homme qui place son arrogance et sa soif du pouvoir au-dessus des valeurs nationales. Youssouf Ben