Loi de finance rectificative 2017 tardive en fin octobre, aucune information sur la loi de finance 2018 alors que la session parlementaire ...
Loi de finance rectificative 2017 tardive en fin octobre, aucune information sur la loi de finance 2018 alors que la session parlementaire touche à sa fin, Azali gère le pays en dehors de toute règle comme une épicerie. Et cela ne gène aucun comorien.
Les partis d'opposition se sont tus, y compris le parti JUWA avec son nouveau bureau. Azali déroule les assises et marginalise les institutions: la Cour constitutionnelle, la Cour des comptes, l'Assemblée nationale. Azali est l'Etat, dira Mahamoud CBE à Ortc.
Cette personnalisation de l'Etat et la gestion opaque consécutive l'amènent à une politique spectacle dans le pays depuis deux ans fait des inaugurations et de pose de première pierre où l'argent du contribuable comorien coule à flot, et détourné pour la cause individuelle et partisane...
L'émergence 2031 se résume finalement en politique de débauchage mal réussie et à la banalisation de la corruption. En cela, il recrute des mercenaires politique ici et là, dans les îles, dans les villes et les villages. Il y a les petits mais aussi il y a les grands au premier rang desquels s'illustrent le poissard Larifou, l'opportuniste Souhadj et la nouvelle recrue Dolpic. La principale caractéristique de cette nouvelle clique politique "émergentiste", c'est le pouvoir à tout prix sur fond de nomadisme politique assumé et décomplexé, et la croyance à toute puissante foudroyante d'Azali...
Azali a eu la faiblesse de les croire et de compter sur leur soutien! Quoi de plus normal! Celui qui a été capable d'appliquer un garrot sur une plaie infectée sans se soucier de la gangrène qui allait immanquablement s'en suivre ne s'est jamais illustré par une des actes de clairvoyance politique dans l'histoire de notre pays.
Ces images tournées à Ouani hier lors d'un meeting de soutien à la "politique" assises d'Azali, organisé par le mercenaire politique de la localité, tranchent avec le meeting de soutien à l'alliance intelligente entre Sambi et Azali de 2016. Cette désaffection de la place est à l'image de la désaffection de la politique d'Azali dans le pays... Les Assises qui aborderont la question sensible de la Tournante connaîtront le même sort... Les menaces inopérantes des hommes du régime, le mercenariat politique et la distribution des bonbons n'auront d'effet que pour des gens de la trempe d'A.Jaffar. En attendant les anjouanais comme les autres comoriens d'ailleurs bouffent l'argent du contribuable détourné par Azali pour financer les assises émergentes. Aujourd'hui à Domoni, le père Noel a sans doute des bonbons à distribuer... On ne manquera pas d'en déguster avec délectation tout en refusant de vendre son âme au diable. Azali et Larifou, vous êtes avertis!
Par A.BOURHANE