JEUNESSE ENGAGÉE ET INGRATITUDE POLITIQUE (Il était une fois les élections): Il était et elle était mes favoris durant les élections pr...
JEUNESSE ENGAGÉE ET INGRATITUDE POLITIQUE (Il était une fois les élections):
Il était et elle était mes favoris durant les élections présidentielles aux Comores. Des favoris pas comme candidat, mais des favoris dans la sincérité de leurs engagements politiques.
L'un a vu son candidat échoué et ainsi a vu sa formation de Jeunesse de son candidat devenir peu audible dans le débat public. Et pourtant, quelle énergie à revendre comme ce ne sont pas les débats qui manquent, vu que dans certains secteurs l'impasse semble au rendez-vous.
Et, Elle combative et déterminé aussi bien sur le terrain que sur les plateaux de télévision à contribuer magistralement à la victoire de son candidat.
On dit souvent honneur au gagnant, je ne peux que m’interroger sur l'Etat d'esprit de notre gagnante maintenant que son candidat est au pouvoir!
Comment la ferveur d'un engament aussi sincère peut-elle réagir face à ce qui s'est passé durant ces jours de gouvernance de son candidat?
Et je ne parle pas ici des événements grave à Mayotte, du lynchage à Anjouan ou les morts dans les hôpitaux qui continue. Mais d'un seul point: celui de l'emploi des jeunes!
Lui comme elle se sont engagés pour montrer qu'une jeunesse qualifié et déterminé peut contribuer à la victoire d'un candidat et donc d'un pays.
Cette jeunesse motivé et déterminé, qui souvent se sont engagés à leurs frais, a-t-elle été exploité? Non, je ne le pense pas, car le mal est bien plus profond. Ce mal s'appelle l'ingratitude et comme disait si bien un ami: "Il y a les compagnons d'avant, de maintenant et d’après".
Notre jeunesse est victime de l'ingratitude de nos accédants au pouvoir pas qu'à titre individuel mais collectifs. Car connaissant la sincérité et les engagements de ces jeunes durant les élections, si un programme claire pour résorber le chômage des jeunes existait, je ne pense pas qu'aujourd'hui que certain(e) raserait les murs pour se faire discrète des événements politiques.
Mais au-delà de cette ingratitude de certain de nos politiques, il y a bien aussi des difficultés à intégrer un dynamique social et économique de leurs parts. Comment peut-on intégrer un dynamique fédérateur réel dans l'euphorie de l'accession au pouvoir ainsi que des ces privilèges: A quand donc la fin de la récréation?
Je ne peux donc encore, qu'aujourd'hui,leurs poser la question de leurs état d'esprit du moment? Et cela dans l'objectif de montrer à notre jeunesse qu'il est encore possible d'impulser des changements profonds.
A Baroini