On a longtemps cru que l'ile Maurice, souvent considérée comme un pays modèle par le peuple comorien, allait demeurer une valeur sûre. ...
On a longtemps cru que l'ile Maurice, souvent considérée comme un pays modèle par le peuple comorien, allait demeurer une valeur sûre. Des illustres hommes politiques de nos deux pays, comme Abbas Djous et Paul Béranger ont beaucoup œuvré pour tisser des relations fraternelles durables de nature " gagnant/gagnant". Beaucoup d'acteurs politiques et socio-économiques ont investi tant d'efforts en vue de rendre plus visible une cohabitation solidaire, notamment dans le cadre de la COI, ce machin francophile des îles de l'océan indien. C'était de bonne augure.
 |
| De G à D - Azali avec le Vice - Premier ministre de la République de Maurice, le secrétaire général sortant de la Commission de l'océan indien |
Mais, quelle fut notre désillusion de voir que ce pays frère a fait allégeance à la France pour nous fausser solidarité sur notre intégrité territoriale en acceptant Mayotte en tant qu'entité française dans les faits! L'ile Maurice nous a laissé tomber lors des derniers JIO pour une complicité incompréhensible avec la France. Elle a, ensuite, planté de sang froid un coup de poignard au dos du peuple comorien en exécutant le complot de nous priver de l'organisation des jeux, une sanction sévère pour avoir osé rappeler la France à l'ordre après qu'elle ait bafoué la charte des jeux. Dés lors, le peuple comorien a pris acte de cette haute trahison et ce ne sont pas les kwezi-kwezi d'Azali pour ses propres intérêts qui nous feront oublier cette douloureuse épreuve.
Par respect à notre défunte entente, nous devons nous dire les choses en face. Quelque chose d'intime est cassé, tout est à refaire et qu'on le sache.
Par Dini Nassur
