A.A.M.Sambi consacré pionnier de la nouvelle épopée du pétrole et du gaz aux Comores à suite aux révélations de François Hollande sur de ...
A.A.M.Sambi consacré pionnier de la nouvelle épopée du pétrole et du gaz aux Comores à suite aux révélations de François Hollande sur de nombreux espoirs de gisements non loin des côtes comoriennes à l’occasion du 4ème sommet de la COI.
Dans son allocution prononcée le 23 août 2014 à Moroni à l’occasion du IVème sommet de la Commission de l’océan indien, le président français, François Hollande traçant les perspectives de développement dans cette région du monde, parle entre autres de « beaucoup d’espoirs de gisements… non loin des côtes comoriennes que nous pouvons exploiter », en plus de la pêche et du tourisme qui est un formidable levier économique. On peut d’abord s’étonner de l’absence d’un tel détail du résumé du discours du président français sur le site officiel de la présidence comorienne sans vouloir en tirer une conclusion particulière.
L’étonnement vient aussi du silence de la presse sur ce qui ressemble finalement à une confirmation d’une information d’une haute importance du point de vue économique pour les Comores. On note néanmoins quelques commentaires enflammés parfois virulents sur le discours du président Hollande à l’image de celui d’un journaliste vedette de la place incapable de lire les choses par elles-mêmes, mais plutôt comme il les ressent, mettant l’accent sur une prétendue arrogance de notre hôte, et sur son manque de langage diplomatique.
Il est vrai que notre journaliste se faisant passer pour avoir le monopole du patriotisme sur la question de Mayotte a de quoi s’énerver et d’être déçu! Mais que pouvait-on espérer du discours de Hollande sur cette question précise ? Le président François Hollande devait trouver un équilibre difficile. Il s’agissait de rassurer une frange de l’opinion mahoraise toujours méfiante de l’attitude de la gauche française sur la question de Mayotte et de ménager la susceptibilité comorienne sur le sujet. A Mayotte, le président François Hollande a parlé de Mayotte française. A Moroni, il a parlé de développement, et pas une seule fois, le mot « Mayotte » n’est apparu dans son discours. Le sommet, de ce point de vue, est un non évènement sur la question de Mayotte…
D’ailleurs d’après l’ordre du jour, décliné dans les différents discours des chefs d’Etat et de gouvernement, les enjeux du sommet étaient essentiellement ailleurs… Et nos attentes telles qu’on peut bien les imaginer font des Comores l’élève attardé, en marge de l’évolution des choses lors de ce sommet. On constate par rapport au discours des mauriciens l’indigence du discours comorien très formaliste et convenu. Il est vrai que nous avions la pression de notre côté en tant que pays organisateur, mais on y voit bien la navigation à vue et la gestion épicière des autorités actuelles des Comores.
Le discours de nos frères de la région particulièrement les mauriciens révèle une vision claire des choses, des projets et des ambitions pour plus de développement, plus de croissance et de rayonnement dans le monde. C’est une démonstration de combativité pour la vie ! Là où aux Comores, on parlerait de rêve ! On oublie que le rêve suivi de l’effort amène le progrès.
Par rapport ce que l’on dit-là, A.A.M.Sambi fait cependant une exception. A quelques exceptions près, on peut voir dans le lyrisme, l’engagement, la vision et la démarche du discours du premier ministre mauricien quelque chose de typique d’A.A.M.Sambi. Ce dernier fait figure de pionnier de l’esprit nouveau qui a soufflé hier au cours de ce IVème sommet de la COI marquant les trente ans d’anniversaire de cette organisation régionale. En effet, dans l’évocation des leviers pour une croissance économique donnée pour certaine dans les années à venir dans cette région du monde, selon les termes de François Hollande, l’exploitation des ressources, pas seulement halieutiques, et pas seulement liées au tourisme, mais aussi pétrolières et gazières est envisagée. «Beaucoup d’espoirs de gisements… non loin des côtes comoriennes que nous pouvons exploiter », dixit le président français.
Pour la partie comorienne et pour des gens qui sont dans une logique de développement économique du pays, c’est l’événement majeur du sommet ! Cette déclaration de la présidence française faisant état de beaucoup d’espoirs de gisements… non loin des côtes comoriennes qu’on peut exploiter, sonne comme une validation de la démarche entreprise par A.A.M.Sambi dans sa recherche de solution au problème de développement des Comores. A.A.M.Sambi n’a pas été invité au 4ème sommet de la COI par les gens au pouvoir en place atteints par le syndrome de la phobie de la sambimania, mais encore une fois sans bouger de chez lui, l’ex-raïs leur a volé la vedette…
Tout le monde se souvient sans doute du meeting d’A.A.M.Sambi au foyer de femmes de Moroni en février 2013, au cours duquel, il faisait état des recherches qu’il avait lancées dans le domaine du pétrole et du gaz aux Comores et des résultats obtenus. Ce jour-là, il lit à l’assistance une lettre qui émanait d’une grosse pointure française dans le domaine. Il s’agit de la société Total sollicitée par A.A.M.Sambi pour faire le point sur l’état géologique de nos fonds marins. D’après le rapport négatif de cette société, la présence d’hydrocarbures et de gaz dans les fonds marins aux Comores était hautement improbable. Aujourd’hui, les comoriens peuvent se réjouir que c’est le président français en personne qui vient à Moroni faire des révélations d’espoirs de gisements… non loin des côtes comoriennes. On doit alors arrêter de traiter A.A.M.Sambi de rêveur et tirer un certain nombre de conclusions.
En effet, outre la consécration d’A.A.M.Sambi par Bruno Leroux lors du meeting d’Epiney-sur-seine, président du groupe majoritaire à l’Assemblée Nationale Française comme l’un des animateurs du nouvel espace démocratique qui s’organise aux Comores, comme une de ces personnes qui donnent un peu de leur temps pour sortir leurs pays de l’ombre vers l’émancipation, voilà en quelque sorte l’ex-raïs conforté dans son combat pour la recherche des solutions aux problèmes économiques de son pays, car c’est aussi un des ses rêves qui est en passe de devenir réalité…
La deuxième leçon qu’il faut tirer de cet événement lié à la déclaration de la présidence française au sujet de nombreux espoirs de gisements… non loin de loin des côtes comoriennes, c’est que pour transformer ces rêves parfois en réalités, il faut un brin de courage, de patriotisme et de ténacité. Les Comores sont entrain de faire leur entrée dans cette aventure pétrolière. Mais n’oublions pas qu’au départ A.A.M.Sambi mène ce combat dans la solitude totale. Seul l’ancien vice-président Idi Noidhoim l’encourage dans cette démarche. Il fait l’objet de tant de pressions, mais l’intérêt de son pays et la nécessité de résoudre les problèmes de ses compatriotes l’emportent sur les autres considérations. Enfin, le chemin n’était pas simple : La complexité de l’opération et le manque de moyen n’ont jamais eu raison de sa détermination. On peut donc dire que si les nombreux chantiers laissés par A.A.M. Sambi sont en souffrance ou n’arrivent pas à terme, c’est aussi et surtout le fait du défaut de courage, de patriotisme et ténacité de ceux qui ont la charge de les poursuivre.
La troisième leçon qu’il faut tirer par rapport à cette histoire, c’est que le président français a eu une démarche que l’on peut qualifier quelque part de sincère. Même si on peut estimer qu’il n’a pas répondu aux attentes des comoriens dans un domaine et que sur certains aspects nous n’avons pas la même analyse, ce qui est normal ! Il faut reconnaître que pour la première fois on parle de pistes sérieuses de développement pour les Comores à partir des choses qui peuvent réellement changer la vie dans le pays. On est loin de la vision infantilisante sur les comoriens à laquelle on nous avait habitués par le passé. Le président Français ne vient pas nous proposer ces petites initiatives de micro projets, ces petites miettes qui tiennent de la gestion épicière. Vous remarquerez que dans son allocution, il ne fait nulle mention du concept de coopération régionale en tant que panacée au problème de sous-développement des Comores, mais de la possibilité d’exploiter des gisements… non loin des côtes comoriennes et y asseoir un vrai développement du pays. C’est une approche nouvelle qu’il faut noter et saluer, qui consiste à inviter les comoriens à l’aventure d’un vrai développement pour leur pays et le président français pour couronner le tout a eu cette phrase contrairement à ce que l’on attend souvent : « il ne faut laisser croire, qu’en traversant un bout d’océan, en prenant tant de risques, on accède à la prospérité ». A défaut de donner satisfaction sur la question de souveraineté, au moins il indique un chemin sincère et sérieux sur le plan du développement économique, et c’est aux comoriens de jouer tout en étant eux-mêmes et cohérents avec eux-mêmes en espérant des jours favorables à leur combat.
En fin de compte, les comoriens doivent s’approprier le discours d’A.A.M.Sambi dans ce domaine stratégique. La déclaration de la présidence française confirme le caractère pionnier et la crédibilité de l’ex-raïs dans ce domaine. Le discours d’A.A.M.Sambi lors de meeting de foyer de femmes de Moroni de février 2013, notamment la partie qui traite de la question, doit devenir une référence, une feuille de route pour les Comores en termes d’enjeux, de stratégies politiques, de formation de la jeunesse comorienne pour ne pas louper ce rendez-vous avec notre histoire et pour l’orienter au mieux au service du développement du pays. Et en cela, on doit saisir la balle au bond, la France peut nous aider déjà dans le domaine de la formation, qui est aussi un enjeu capital dans cette nouvelle épopée où les Comores vont s’engager… mais je doute fort que les autorités actuelles avec leur vue à cout terme, leur manque d’ambitions, leur défaut d’imagination et d’initiatives, leur manque de patriotisme, aient compris le message de François Hollande. Je parie qu’ils vont croiser les bras et rester avec leur gestion épicière du pays. On peut dire encore fois à l’occasion de ce sommet, et à la faveur de l’événement majeur qu’est la confirmation de l’information révélée l’année dernière au foyer de femmes de Moroni par l’ex-président sur la probable existence de pétrole et du gaz aux larges des Comores par les dires de François Hollande, vivement le retour aux affaires du pionnier et du combattant convaincu et infatigable du développement économique, A.A.M.Sambi.
Ahmed BOURHANE
L'Équipe Merci Sambi
Dans son allocution prononcée le 23 août 2014 à Moroni à l’occasion du IVème sommet de la Commission de l’océan indien, le président français, François Hollande traçant les perspectives de développement dans cette région du monde, parle entre autres de « beaucoup d’espoirs de gisements… non loin des côtes comoriennes que nous pouvons exploiter », en plus de la pêche et du tourisme qui est un formidable levier économique. On peut d’abord s’étonner de l’absence d’un tel détail du résumé du discours du président français sur le site officiel de la présidence comorienne sans vouloir en tirer une conclusion particulière.
L’étonnement vient aussi du silence de la presse sur ce qui ressemble finalement à une confirmation d’une information d’une haute importance du point de vue économique pour les Comores. On note néanmoins quelques commentaires enflammés parfois virulents sur le discours du président Hollande à l’image de celui d’un journaliste vedette de la place incapable de lire les choses par elles-mêmes, mais plutôt comme il les ressent, mettant l’accent sur une prétendue arrogance de notre hôte, et sur son manque de langage diplomatique.
Il est vrai que notre journaliste se faisant passer pour avoir le monopole du patriotisme sur la question de Mayotte a de quoi s’énerver et d’être déçu! Mais que pouvait-on espérer du discours de Hollande sur cette question précise ? Le président François Hollande devait trouver un équilibre difficile. Il s’agissait de rassurer une frange de l’opinion mahoraise toujours méfiante de l’attitude de la gauche française sur la question de Mayotte et de ménager la susceptibilité comorienne sur le sujet. A Mayotte, le président François Hollande a parlé de Mayotte française. A Moroni, il a parlé de développement, et pas une seule fois, le mot « Mayotte » n’est apparu dans son discours. Le sommet, de ce point de vue, est un non évènement sur la question de Mayotte…
D’ailleurs d’après l’ordre du jour, décliné dans les différents discours des chefs d’Etat et de gouvernement, les enjeux du sommet étaient essentiellement ailleurs… Et nos attentes telles qu’on peut bien les imaginer font des Comores l’élève attardé, en marge de l’évolution des choses lors de ce sommet. On constate par rapport au discours des mauriciens l’indigence du discours comorien très formaliste et convenu. Il est vrai que nous avions la pression de notre côté en tant que pays organisateur, mais on y voit bien la navigation à vue et la gestion épicière des autorités actuelles des Comores.
Le discours de nos frères de la région particulièrement les mauriciens révèle une vision claire des choses, des projets et des ambitions pour plus de développement, plus de croissance et de rayonnement dans le monde. C’est une démonstration de combativité pour la vie ! Là où aux Comores, on parlerait de rêve ! On oublie que le rêve suivi de l’effort amène le progrès.
Par rapport ce que l’on dit-là, A.A.M.Sambi fait cependant une exception. A quelques exceptions près, on peut voir dans le lyrisme, l’engagement, la vision et la démarche du discours du premier ministre mauricien quelque chose de typique d’A.A.M.Sambi. Ce dernier fait figure de pionnier de l’esprit nouveau qui a soufflé hier au cours de ce IVème sommet de la COI marquant les trente ans d’anniversaire de cette organisation régionale. En effet, dans l’évocation des leviers pour une croissance économique donnée pour certaine dans les années à venir dans cette région du monde, selon les termes de François Hollande, l’exploitation des ressources, pas seulement halieutiques, et pas seulement liées au tourisme, mais aussi pétrolières et gazières est envisagée. «Beaucoup d’espoirs de gisements… non loin des côtes comoriennes que nous pouvons exploiter », dixit le président français.
Pour la partie comorienne et pour des gens qui sont dans une logique de développement économique du pays, c’est l’événement majeur du sommet ! Cette déclaration de la présidence française faisant état de beaucoup d’espoirs de gisements… non loin des côtes comoriennes qu’on peut exploiter, sonne comme une validation de la démarche entreprise par A.A.M.Sambi dans sa recherche de solution au problème de développement des Comores. A.A.M.Sambi n’a pas été invité au 4ème sommet de la COI par les gens au pouvoir en place atteints par le syndrome de la phobie de la sambimania, mais encore une fois sans bouger de chez lui, l’ex-raïs leur a volé la vedette…
Tout le monde se souvient sans doute du meeting d’A.A.M.Sambi au foyer de femmes de Moroni en février 2013, au cours duquel, il faisait état des recherches qu’il avait lancées dans le domaine du pétrole et du gaz aux Comores et des résultats obtenus. Ce jour-là, il lit à l’assistance une lettre qui émanait d’une grosse pointure française dans le domaine. Il s’agit de la société Total sollicitée par A.A.M.Sambi pour faire le point sur l’état géologique de nos fonds marins. D’après le rapport négatif de cette société, la présence d’hydrocarbures et de gaz dans les fonds marins aux Comores était hautement improbable. Aujourd’hui, les comoriens peuvent se réjouir que c’est le président français en personne qui vient à Moroni faire des révélations d’espoirs de gisements… non loin des côtes comoriennes. On doit alors arrêter de traiter A.A.M.Sambi de rêveur et tirer un certain nombre de conclusions.
En effet, outre la consécration d’A.A.M.Sambi par Bruno Leroux lors du meeting d’Epiney-sur-seine, président du groupe majoritaire à l’Assemblée Nationale Française comme l’un des animateurs du nouvel espace démocratique qui s’organise aux Comores, comme une de ces personnes qui donnent un peu de leur temps pour sortir leurs pays de l’ombre vers l’émancipation, voilà en quelque sorte l’ex-raïs conforté dans son combat pour la recherche des solutions aux problèmes économiques de son pays, car c’est aussi un des ses rêves qui est en passe de devenir réalité…
La deuxième leçon qu’il faut tirer de cet événement lié à la déclaration de la présidence française au sujet de nombreux espoirs de gisements… non loin de loin des côtes comoriennes, c’est que pour transformer ces rêves parfois en réalités, il faut un brin de courage, de patriotisme et de ténacité. Les Comores sont entrain de faire leur entrée dans cette aventure pétrolière. Mais n’oublions pas qu’au départ A.A.M.Sambi mène ce combat dans la solitude totale. Seul l’ancien vice-président Idi Noidhoim l’encourage dans cette démarche. Il fait l’objet de tant de pressions, mais l’intérêt de son pays et la nécessité de résoudre les problèmes de ses compatriotes l’emportent sur les autres considérations. Enfin, le chemin n’était pas simple : La complexité de l’opération et le manque de moyen n’ont jamais eu raison de sa détermination. On peut donc dire que si les nombreux chantiers laissés par A.A.M. Sambi sont en souffrance ou n’arrivent pas à terme, c’est aussi et surtout le fait du défaut de courage, de patriotisme et ténacité de ceux qui ont la charge de les poursuivre.
La troisième leçon qu’il faut tirer par rapport à cette histoire, c’est que le président français a eu une démarche que l’on peut qualifier quelque part de sincère. Même si on peut estimer qu’il n’a pas répondu aux attentes des comoriens dans un domaine et que sur certains aspects nous n’avons pas la même analyse, ce qui est normal ! Il faut reconnaître que pour la première fois on parle de pistes sérieuses de développement pour les Comores à partir des choses qui peuvent réellement changer la vie dans le pays. On est loin de la vision infantilisante sur les comoriens à laquelle on nous avait habitués par le passé. Le président Français ne vient pas nous proposer ces petites initiatives de micro projets, ces petites miettes qui tiennent de la gestion épicière. Vous remarquerez que dans son allocution, il ne fait nulle mention du concept de coopération régionale en tant que panacée au problème de sous-développement des Comores, mais de la possibilité d’exploiter des gisements… non loin des côtes comoriennes et y asseoir un vrai développement du pays. C’est une approche nouvelle qu’il faut noter et saluer, qui consiste à inviter les comoriens à l’aventure d’un vrai développement pour leur pays et le président français pour couronner le tout a eu cette phrase contrairement à ce que l’on attend souvent : « il ne faut laisser croire, qu’en traversant un bout d’océan, en prenant tant de risques, on accède à la prospérité ». A défaut de donner satisfaction sur la question de souveraineté, au moins il indique un chemin sincère et sérieux sur le plan du développement économique, et c’est aux comoriens de jouer tout en étant eux-mêmes et cohérents avec eux-mêmes en espérant des jours favorables à leur combat.
En fin de compte, les comoriens doivent s’approprier le discours d’A.A.M.Sambi dans ce domaine stratégique. La déclaration de la présidence française confirme le caractère pionnier et la crédibilité de l’ex-raïs dans ce domaine. Le discours d’A.A.M.Sambi lors de meeting de foyer de femmes de Moroni de février 2013, notamment la partie qui traite de la question, doit devenir une référence, une feuille de route pour les Comores en termes d’enjeux, de stratégies politiques, de formation de la jeunesse comorienne pour ne pas louper ce rendez-vous avec notre histoire et pour l’orienter au mieux au service du développement du pays. Et en cela, on doit saisir la balle au bond, la France peut nous aider déjà dans le domaine de la formation, qui est aussi un enjeu capital dans cette nouvelle épopée où les Comores vont s’engager… mais je doute fort que les autorités actuelles avec leur vue à cout terme, leur manque d’ambitions, leur défaut d’imagination et d’initiatives, leur manque de patriotisme, aient compris le message de François Hollande. Je parie qu’ils vont croiser les bras et rester avec leur gestion épicière du pays. On peut dire encore fois à l’occasion de ce sommet, et à la faveur de l’événement majeur qu’est la confirmation de l’information révélée l’année dernière au foyer de femmes de Moroni par l’ex-président sur la probable existence de pétrole et du gaz aux larges des Comores par les dires de François Hollande, vivement le retour aux affaires du pionnier et du combattant convaincu et infatigable du développement économique, A.A.M.Sambi.
Ahmed BOURHANE
L'Équipe Merci Sambi
