Comores : Quand un tyran ose toucher à la prière du vendredi !

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Comores : Quand un tyran ose toucher à la prière du vendredi ! La prière du vendredi, al-jumuʿah, n’est pas un rituel administratif. C’est le sommet.

Comores : Quand un tyran ose toucher à la prière du vendredi !


Comores : Quand un tyran ose toucher à la prière du vendredi !

Le paroxysme de l’imbécillité politique a été franchi. Désormais, le régime d’Azali Assoumani ce président de facto, ce chef d’un tas de... et non d’un État, aveuglé par son délire de contrôle absolu, ose dicter jusqu’à l’heure où les croyants doivent se prosterner devant Allah. Après avoir enchaîné la justice, muselé la presse, prostitué la Constitution, corrompu et réduit l’armée à une milice de cour, voici qu’il prétend désormais régler les montres du Tout-Puissant.

La prière du vendredi, al-jumuʿah, n’est pas un rituel administratif. C’est le sommet spirituel de la semaine musulmane, l’instant où les âmes s’élèvent et où la voix de l’imam remplace celle des tyrans. Elle ne peut être altérée à la convenance d’un pouvoir terrestre. Nul décret, nul mufti de salon, nul président usurpateur ne peut déplacer ce qu’Allah et Son Prophète ont établi dans la pureté du temps sacré.

Sous prétexte d’« harmonisation des horaires de travail », Azali, incapable de réciter un seul verset du Coran sans en déformer le sens, s’est arrogé le droit d’altérer la prière des fidèles. Appuyé sur une Dar al-Ifta domestiquée, véritable marionnette institutionnelle, il veut utiliser la religion comme un instrument d’asservissement, entre les mains du même clan ethnocentrique qui confisque le pouvoir depuis 2018.

Mais voilà que les peuples d’Allah se sont levés. À Mutsamudu, haut lieu de foi et de dignité, les fidèles ont refusé la soumission spirituelle. Le khatib du jour a été menacé par les affidés du régime et par un petit clan méprisable local corrompu, vassalisé à la dictature. Mais malgré les pressions, la prière s’est tenue à l’heure légitime transformée en prière de Dhuhr, défiant le diktat du tyran. Dans la plupart des villes et villages d’Anjouan, les croyants ont choisi Allah plutôt que le despote.

Et la résistance s’est étendue bien au-delà de l’île. À Ngazidja-Comore, dans de nombreuses villes, les fidèles ont, eux aussi, tourné le dos au décret d’Azali. À Moroni, la noble et vénérable mosquée Badjadjani, symbole de foi et de courage, a maintenu la prière selon la sunna et le temps du sacré. Mais à quelques pas de là, la nouvelle mosquée Al-Kasim, pourtant la plus vaste de la capitale, le vendredi dernier s’est soumise au diktat du pouvoir, transformant la maison d’Allah en tribune d’allégeance politique. Ainsi, jusque dans la capitale, l’histoire a distingué les libres des soumis, les croyants des courtisans.

À Mohéli, même souffle de résistance : les fidèles, dans leur immense majorité, ont ignoré les ordres venus d’en haut. Partout, dans tout l’archipel, la foi a refusé d’obéir à la peur.

Ainsi, du nord au sud, d’Anjouan à Ngazidja-Comore, de Mohéli à Mayotte, le peuple des mosquées a parlé : on peut imposer des baïonnettes, mais non la foi ; on peut retarder une montre, mais non le soleil ; on peut bâillonner un peuple, mais non sa prière.

Appel à la dignité et à la Confédération des Îles !


Ce régime moribond croit pouvoir tout contrôler : le temps, la parole, la foi et jusqu’aux consciences des hommes. Mais qu’il entende ceci, du fond des mosquées et du cœur de nos peuples : on peut différer un appel à la prière, jamais retarder la colère du Ciel.

Wandzuwani, Wamwali, Wangazidja, unis dans leur rejet du sacrilège, ont rappelé d’une seule voix que le sacré ne se négocie pas. L’âme d’un peuple ne se décrète pas, elle se dresse.

Et quant à ceux qui se réfugient encore derrière l’adage lâche « mbe kayili mbe », ces affidés, acolytes, sbires et nervis d’Azali qui croient naïvement que leur silence ou leur complicité les mettront à l’abri du châtiment, qu’ils méditent ceci : Le bœuf qui regarde son frère égorgé en silence finit toujours sur la même planche d’abattoir. L’histoire ne protège jamais les complices du crime ; elle les juge, les marque et les efface avec le même mépris que leurs maîtres déchus.

Anjouan n’est pas seule. Elle est la conscience morale, le flambeau de la dignité de toutes nos îles : Ngazidja-Comore, Mohéli et même Mayotte. Elle incarne la foi, la résistance et la mémoire d’un peuple qu’aucune tyrannie ne pourra soumettre éternellement.

La Confédération que nous appelons de nos vœux n’est pas un simple caprice politique : c’est une renaissance morale, un redressement spirituel, une révolution civilisationnelle. Elle incarne la promesse d’un nouvel ordre, bâti sur le droit, la justice, l’équité, et profondément respectueux du sacré, de la liberté du culte et de la dignité de chacune de nos îles. Conçue pour refléter la réalité archipélagique de notre nation, elle sera un système protecteur, capable de garantir que jamais plus les tyrans ou les prédateurs du pouvoir ne puissent asservir nos peuples.

La Confédération sera le rempart durable contre l’arbitraire, un garde-fou solide pour la protection des droits et de l’équité, enraciné dans notre insularité et notre identité !

L’heure d’Allah ne se déplace pas par décret. Et les peuples de notre archipel, debout dans leurs mosquées, l’ont rappelé d’un seul souffle : Tu peux gouverner par la terreur, mais jamais diriger la prière.

J’en appelle ici à la jeunesse, à la société civile, aux consciences libres, aux femmes et aux hommes de foi et d’honneur : le moment est venu de rompre avec la peur, de rendre la dignité à nos îles, et de chasser le tyran sanguinaire Azali de ce pouvoir qu’il a usurpé !

Unissez vos forces, organisez-vous, et ensemble, ouvrons la voie vers de nouvelles institutions, taillées pour notre insularité et fondées sur la Confédération, ce pacte d’équité et de souveraineté partagée.

Que s’ouvre enfin l’Assise Nationale de Refondation, où nos îles décideront librement de leur destin, sous le regard d’Allah et le souffle de la justice.

Vive la Confédération des États Souverains des Comores !

Vive la liberté, la foi et la dignité retrouvées de nos peuples !

Anli Yachourtu JAFFAR
10 octobre 2025

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