Lettre de loin : Ambassadeur SOILIH Mohamed Soilih, Président du MDAIE

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Lettre de loin : Ambassadeur SOILIH Mohamed Soilih, Président du MDAIE. Tout comme ailleurs, dans d’autres contrées à l’instar d’Aruba (une petite île

Pour une réflexion partagée de nos relations à l’international

Lettre de loin : Ambassadeur SOILIH Mohamed Soilih, Président du MDAIE

Lettre de loin


Ambassadeur SOILIH Mohamed Soilih Président du Mouvement Démocratique, Alternatif pour l’Innovation et l’Ecologie – MDAIE

Même si je n’ai guère saisi en quoi l’expression publique d’une « nouvelle doctrine » implique une adresse au Colonel Assoumani Azali dont la gouvernance se résume à un « diktat, mon bon plaisir », je voudrais cependant saisir cette opportunité pour contribuer humblement à cet échange nécessaire et souhaitable, à propos de l’orientation de notre pays, dans la coopération internationale. 

De prime abord, je ne pourrais que remercier Me Fahami Said Ibrahim, d’avoir stimulé une réflexion nourrie par l’expérience ministérielle, qui l’a conduit ainsi à sortir des murs des seuls initiés pour la soumettre à la culture citoyenne. Et ce, à un moment où le pays est placé sous le regard du monde par sa présidence de l’Union Africaine (UA), dans un contexte de mutations profondes dans les relations internationales et la quête d’une hégémonie redevenue encore plus brutale, à travers la confrontation entre les intérêts nationaux, mais aussi entre groupements d’Etats.

D’emblée, il me semble plus aisé de cibler la petite Commission de l’Océan Indien (COI), ce « machin », dont l’existence et le fonctionnement dépendent des subventions, notamment de l’UE. Tout comme d’ailleurs l’UA financée tant par l’UE et les USA pour son fonctionnement et presqu’entièrement par l’ONU pour la gestion et le règlement des conflits armés sur le continent, lesquels occupent encore une part majeure des préoccupations et décisions du Conseil de Sécurité.

Certes, à travers les projections de « l’économie bleue », la COI n’apporte pas grand-chose à l’unité, ni à l’intégrité territoriale et, malheureusement très peu au développement de nos petits Etats insulaires. Certes, elle ne garantit même pas la libre circulation entres les ressortissants des pays membres.

Mais, reconnaissons au moins qu’elle est la principale Organisation Internationale (parmi celles auxquelles nous appartenons), qui a permis la tenue d’un sommet de Chefs d’Etat à Moroni, avec des compatriotes comme Secrétaire Général et/ou hauts fonctionnaires de ladite organisation. En plus du déploiement de nos jeunes athlètes, artistes et autres talents prometteurs, dans des rencontres internationales.

À dire vrai, pourquoi devrions nous reprocher spécifiquement à la COI et aux pays voisins leur silence sur l’opération Uwambushu au point de vouloir nous en séparer, alors que c’est le même cas de figure pour des organisations mieux pourvues comme la Ligue des États Arabes, l’Organisation de la Coopération Islamique ou encore la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC).

Pire encore, il en est de même à l’échelle de l’Union Africaine dont les Comores président aux destinées à un moment où se met en œuvre cette violente violation de la comoriannité dans notre espace territorial et maritime tel qu’internationalement reconnu !

Devant un tel silence assourdissant et honteux de l’Etat comorien qui n’a saisi aucune instance internationale sur ce sujet, vital pour notre pays et tragique pour notre peuple, l’adage universel rappelle que « nul ne saurait être plus royaliste que le roi » !

C’est sous cette même optique d’une diplomatie du reniement que, lorsque l’île Maurice a porté la revendication de sa souveraineté sur les Chagos devant la Cour Internationale de Justice (avec à l’appui, une résolution adoptée par l’AG-NU à plus de 90% contre le Royaume-Uni soutenu par les seuls USA), notre Ministère des Affaires Etrangères dirigé alors par A.Soeuf évita tout simplement d’aller y exprimer sa solidarité.

Cela, malgré le travail comparatif avec le cas de Mayotte fourni par notre représentation permanente aux NU et une proposition de nos voisins d’assumer éventuellement toute charge d’une délégation comorienne à La Haye. Qu’attendre donc de nos voisins ?

Pareillement, lorsque le Président des Seychelles (pays d’à peine 100.000 hab.) eût l’audace de proposer au Colonel Assoumani Azali l’ambition d’œuvrer ensemble en vue d’une représentation commune au Conseil de Sécurité pour la zone indiano-océanique (allant jusqu’à l’Indonésie), ce dernier se contenta de suggérer à son homologue (dans des termes que je n’exprimerai pas ici) d’offrir une de ses 115 îles à la France pour que l’ex-puissance coloniale veuille bien nous rendre Mayotte. Il s’autorisa ensuite à aller raconter une telle fadaise au SG des NU, croyant qu’à un tel niveau, il était permis de se laisser aller à une blague de si mauvais goût qui ne pouvait même prêter à sourire.

Comment s’imaginer alors qu’on puisse prendre notre diplomatie au sérieux ? Pourtant et contrairement à de telles attitudes d’une médiocrité inqualifiable, lorsque le Gouvernement français a voulu intégrer l’île de la Réunion à la COI, le Président A.Abdallah avait su affirmer le sérieux et la hauteur de l’engagement des États, en demandant préalablement que dans le cadre des sommets, la France soit représentée par le Président de la République ou son Premier Ministre et non par un Préfet…

De nos jours, hélas, l’opinion ne peut que noter la flagrante légèreté des autorités gouvernementales, négociant à table avec le sulfureux B.Kiwan. Celui-là même à l’origine du procès scandaleux dit « de la citoyenneté économique » contre un ancien parlementaire, un ancien vice-président, un ancien Président de la République, finalement condamné à perpétuité par un tribunal d’exception.

À contrario, la Tanzanie et le Malawi (pour ne citer que des pays voisins) font appel à des anciens Chefs de l’Etat, pour user de leur crédibilité relationnelle en tant qu’émissaires spéciaux dans l’action diplomatique, la coopération bilatérale ou les médiations internationales.

Hélas, à l’inverse, nos voisins savent que de hauts dignitaires du pouvoir actuel font partie des trafiquants d’or volé au peuple malgache et que le Ministre des Affaires Étrangères en exercice fait trainer le pays dans une boue médiatique et juridique, pour une fraude de plus de 251.000€ auprès des services sociaux de la Réunion !

Dans un tel contexte de voyoucratie décomplexée, que peut-on espérer du regard de nos voisins ? Assurément, la diplomatie d’un Etat n’est que le prolongement extérieur de sa propre image intérieure !

Et voilà qu’après Port-Louis, Antananarivo et Maputo, Zanzibar n’hésite plus à ignorer notre souveraineté nationale et notre intégrité territoriale, par des accords de coopération décentralisée avec l’île de Mayotte. Sans la moindre protestation gouvernementale…

Fort heureusement que, comme dans [next] l’Hexagone, les franco-comoriens (élus, juristes, enseignants etc…) et toute notre communauté à la Réunion assument un tout autre dynamisme politique, artistique, athlétique et médiatique au quotidien. Tout comme face à l’opération Uwambushu dont le caractère illégal et inhumain est souligné par des élus tant dans l’Hexagone que sur cette île qui se définit, par son nom, comme un modèle d’intégration pour le vivre ensemble dans la diversité ethnique et religieuse.

Par ailleurs, à ce propos, sans guère exonérer la Communauté Internationale de son attitude pour le moins passive envers un pouvoir autocratique jugé hautement corrompu, il ne reste pas moins vrai que le monde constate avec un grand étonnement que devant une telle agression affichée tambours battants, avec une réelle armada sur une petite île comme Mayotte, le Gouvernement de fait à Moroni n’a même pas eu recours aux procédures diplomatiques habituelles tels que, la convocation de l’Ambassadeur Français à Moroni pour des explications ni le rappel de son homologue Comorien à Paris pour consultation.

Bien au contraire, ce dernier fut chargé d’accompagner des ministres régaliens avec le porte-parole du-dit gouvernement, ainsi que le conseiller diplomatique de la Présidence, pour répondre à ce que des medias parisiens ont qualifié de simple « rappel à l’ordre » par l’ex-puissance coloniale. Après que le Colonel Assoumani Azali ait plaidé, lui-même, pour obtenir au moins de la discrétion et du maquillage dans la mise en œuvre des expulsions de ses compatriotes, pour ne pas être traduit en justice pour « haute trahison au regard de la constitution comorienne »

Pourtant, pour un différend qui ne nous concernait guère, les mêmes autorités s’étaient empressées d’aller à l’extrême par une rupture brutale avec le Qatar dont la vision et la réalisation de projets concrets et structurants dans ka coopération pour le développement n’étaient pas à démontrer.

En prime, ce pays reste le seul parmi les « pétromonarchies » dont l’Emir nous honora par une visite gravée notamment dans les mémoires des agents et retraités des administrations et entreprises publiques. Autant déduire que pour redéfinir la doctrine d’une diplomatie qui se voudrait efficiente, il conviendrait au préalable de s’assurer que l’Etat se respecte et que ceux qui détiennent les rênes ne constituent pas un groupuscule avec des réflexes claniques et mafieux.

Ainsi, le pays ne revivrait plus l’absurdité d’une décision personnelle, irréfléchie, ubuesque et contraire aux intérêts de la Nation qui fait de notre diplomatie la risée des chancelleries qui feignent de regarder ailleurs.

De même, par delà la confrontation liée à une histoire sanglante pour la maîtrise de la guidance de la Umma Islamique face à l’Arabie Saoudite qui nous restera toujours plus proche, il n’y a aucune justification diplomatique sérieuse à maintenir une hostilité avec l’Iran dont, en son temps, le bouillonnant Président Ahmedinejad avait su rendre la politesse à la visite effectuée par le Président Djohar. 
Même si à cet égard, il y a lieu de mieux clarifier les attentes et recadrer les axes d’une telle coopération bilatérale, avec des impacts à l’international.

Au total, la priorité consisterait en la mise en place d’une véritable démarche proactive de l’intégration sous-régionale au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la SADC. Bien plus que tout autre regroupement d’Etats, ces deux pôles offrent des bases plus solides de notre sécurité territoriale y compris maritime et alimentaire, ainsi qu’un espace et un potentiel pour l’épanouissement de notre jeunesse tant en termes socio-économiques et commerciaux que sur les plans de l’éducation, des nouvelles technologies pour l’ouverture au monde, tout en demeurant profondément ancrée dans nos racines.

En effet, du fait de notre appartenance à la Francophonie et des actes singuliers qui impliquent notre gratitude, des pays tels que le Maroc et le Sénégal accueillent régulièrement et depuis des années, de forts contingents parmi nos étudiants.

Mais, il est évident, par bon sens et réalisme au regard des maigres ressources réelles, ce qu’une famille comorienne dépense difficilement et seulement pour le voyage et l’installation dans ces deux pays, le même investissement permettrait d’assurer avec aisance, au moins 2 années de niveau master dans les pays de la sous-région. Avec en outre, la possibilité pour notre jeunesse de s’approprier deux langues internationales supplémentaires que sont le kiswahili et l’anglais.

Par contre, sans ostracisme outre mesure, il n’y a aucune urgence à prioriser une intégration dans les Accords d’Abraham qui n’ont intéressé que quelques membres de la Ligue des États Arabes.

D’autant plus que l’un des moments de grande fierté du peuple comorien pour notre histoire diplomatique, ce fut lorsque le Président Ahmed Abdallah reçut officiellement Y.Arafat, malgré la présence des mercenaires, et permit que le magnifique hymne du « Msomo wa Nyumeni » en hommage au peuple palestinien, fut chanté avec brio pour son accueil.

C’est que depuis le Cheikh Abdallah Darouèche revint de St-Jean d’Acre avec les dhikrs de la Tariqat shadhuliyyat, notre peuple se sent en harmonie spirituelle avec les peuples de cette région, aussi bien dans l’évocation de la chaine mystique de la branche des Al-Yachroutu que dans les empreintes liées au don de soi prodiguées par St-Francois d’Assises.

Autant noter que pour conférer de l’âme et des valeurs à notre diplomatie, l’indispensable œcuménisme entre les 3 monothéismes pour la paix en ce monde ne saurait diluer l’attachement au respect absolu de l’Esplanade des Mosquées et à la défense d’Al-Aqsa.

Indéniablement, ce 3e haut lieu de la sainteté participe de l’imaginaire populaire et constitutif de notre identité musulmane. Avec une traduction politique et sociale portée notamment par l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Abdallah Halifa, malgré des élites intellectuelles parfois transculturées, confondant à dessein intérêts nationaux, business et realpolitik.

Il n’empêche qu’entre autres, la diplomatie c’est la confrontation aussi pacifique que possible des identités culturelles et cultuelles pour mieux se reconnaître mutuellement, face à l’hégémonie des puissances en quête d’un monde marchand unidimensionnel.

Ainsi, à titre d’exemple, le Maroc garde bien à raison, dans l’esprit et dans sa pratique religieuse diplomatique et touristique évidemment, aussi bien son africanité que le titre royal de Commandeur des Croyants depuis la première génération d’Idriss le fondateur venu de l’Arabie à la fois conquérante et en proie aux convulsions de la succession du Prophète (SAW). Ce qui confère à ce royaume ami un rôle spécifique pour l’enseignement de l’islam en Afrique francophone et auprès de nos diasporas.

Tout en prenant en compte, naturellement, la [next] place de la forte communauté juive dans sa démarche diplomatique, au vu des empreintes vivaces et des va-et-vient récurrents notamment dans les médinas et les investissements, ainsi que la proximité géographique avec l’Europe et l’appartenance à la Méditerranée.

Le rôle de tout Etat dans le concert des nations ne consiste donc point en une sorte de mimétisme des options belliqueuses, amicales ou médiatrices de paix, mais plutôt de veiller à un environnement qui puisse être favorable à l’épanouissement de son peuple, à travers une coopération qui apporterait satisfaction aux partenaires, sans relever ni de la soumission, ni de la mendicité à l’échelle bi ou multilatérale.

Il en est ainsi à titre encore d’exemple de l’enseignement de l’espagnol dans nos collèges et lycées, alors que le portugais nous aurait probablement rapproché au moins du Mozambique et permettrait d’autres accords mieux en adéquation avec nos réalités historiques, géographiques, démographiques et socio-économiques, dans une intégration régionale, à terme plus fructueuse pour un peuple de migrants comme le nôtre.

Ceci étant, il importe de noter qu’à l’heure où la jeunesse africaine affiche sa détermination à assumer son destin pour « continent d’avenir », même en payant le prix fort selon les contextes nationaux, la grande majorité de nos Etats se refusent à juste titre de se mêler de la guerre de l’Ukraine.

Pour le ressortissant africain, il va de soi que non seulement l’Europe ne s’émeut guère, outre mesure, de tant de pertes en vies humaines et en infrastructures dans les incessants conflits ayant transformé nos peuples en « damnés de la terre ».

Mais, en outre, le monde développé s’efforce principalement d’ériger des barrières ayant transformé la Méditerranée en immense cimetière marin. En conséquence, l’Afrique ne saurait qu’essayer de jouer aux « émissaires de la paix » afin de préserver les pays notamment des famines ainsi que des conséquences des affres et soubresauts liés aux pénuries céréalières et à l’inflation galopante qui déséquilibre des économies déjà suffisamment fragiles.

A coup sûr, cette guerre en Ukraine engendre à l’échelle planétaire, une crise a effets multiples qui impactent encore plus négativement les Etats les plus vulnérables et les populations les plus démunies.
Toutefois, pour le cas des Comores, le sort de la Crimée et du Dombas, comparativement à celui de Mayotte, ne peut que mériter une attention particulière, au regard de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale de chaque pays.

Or, disons-le, le ministère russe des affaires étrangères ne rate aucune occasion pour le rappeler mieux que nous. Evidemment, pour ses intérêts bien compris, aussi !

Cette distance relative serait-elle un pas géostratégique et structurant de l’Afrique dans le contexte mondial post-covid, aux menaces climatiques planétaires et à l’émergence des BRICS comme puissance économique supérieure à celle du G7 ?

Une interrogation qui devrait permettre une prise de conscience plus accrue des retards cumulés par notre archipel, notamment à travers une « diplomatie de l’assistanat tous azimuts », alors que les richesses en termes de matières premières et de transition écologique planétaire se présentent à notre porte qui demeure aussi celle d’un portail géostratégique sur ce canal toujours convoité entre l’Europe, l’Arabie, l’Afrique australe et l’Asie.

Encore faudrait il que nos élites osent relever le défi comparatif, eu égard aux expériences de développement dans le cadre de l’insularité dans notre sous-région.

Tout comme ailleurs, dans d’autres contrées à l’instar d’Aruba (une petite île des Antilles de moins de 120.000 hab.) où les experts estiment qu’avec le tourisme et plus de 80% d’autonomie en énergie écologique, on y vit mieux qu’au grand Venezuela (voisin pétrolier) ou en Scandinavie reconnue pour la priorité au bien-être des habitants. Ou encore à Singapour, une île de quelques 7 millions d’habitants et 3 principales communautés ethno-religieuses différentes sur un territoire de quelques 728 km2, plus réduit donc que Ngazidja (1148km2).

L’île dispose du 3e système portuaire mondial et sait construire des usines d’eau qu’elle exporte notamment en Chine, en Arabie Saoudite et en Algérie, avec en prime un niveau de vie et d’études supérieur à ceux de Paris. Ce qui met à mal les théories démographiques malthusiennes.

Sans gisements pétroliers ni gaziers et sans avoir jamais ressenti le besoin ni la vanité de « chanter et danser l’Emergence », ces îles modèles osent « défier » les Etats continentaux : 
l’une en invitant chaque année l’ONU à évaluer ses performances en matière d’innovation dans le développement durable et en faisant mieux que sa métropole coloniale néerlandaise ; 
l’autre en proposant une coopération globale avec l’Union Africaine, précisant qu’elle serait prête à mettre à disposition aux pays intéressés ses réussites technologiques, ses expériences électorales, ses pratiques de coexistence ethnique, linguistique et religieuse ainsi que sa lutte contre la corruption.

Enfin, pour clore ce propos, il ne serait évidemment pas superflu de relever que plus près de nous, Maurice et le Cap Vert pourraient nous inspirer tout autant, en sachant que les publications internationales leur reconnaissent, avant tout, la qualité de sérieux dans la gouvernance.

Bien loin de la triple culture vaniteuse du « mkarakara », du « hayyassa » et du tout est « mafitsi » qui nous caractérise, malheureusement, au regard de bien de partenaires au développement.

Ces derniers conçoivent la coopération et agissent sur la base de valeurs aussi bien universelles que spécifiques, à partir du vécu, tenant compte des intérêts immédiats et des projections pour les futures générations. Sachant que, dans leurs choix des gouvernants, les peuples gardent à l’esprit une notion fondamentale qu’est l’Ethique qui pourrait se résumer, pour notre pays, par la formule musulmane de « la gouvernance par le Bien et le rejet du Mal ».

Que le « débat doctrinal » se poursuive donc à bon escient… Et qu’à Dieu ne plaise !

Ambassadeur SOILIH Mohamed Soilih
Président du Mouvement Démocratique, Alternatif pour l’Innovation et l’Ecologie – MDAIE

Publié par MAHAMOUDOU Ali ©️Salam Politis

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