NOUS SOMMES UN PEUPLE ÉTRANGE. HAMBA RIWADUNGU NA MAWE ? Alors que la majorité d'entre nous est, depuis l'annonce d'un ...
NOUS SOMMES UN PEUPLE ÉTRANGE.
HAMBA RIWADUNGU NA MAWE ?
Alors que la majorité d'entre nous est, depuis l'annonce d'un éventuel cas de Coronavirus aux Comores, dans la psychose ou la crainte que la maladie ne se propage, moi, j'ai, depuis ce que j'ai vu à travers la vidéo du jeune de Samba Nkuni (photo), une autre inquiétude.
Oui, j'ai une autre inquiétude encore plus sérieuse. Elle porte sur notre attitude irresponsable face au compatriote qui pourrait être porteur du virus. Ce que j'ai vu hier m'attriste et m'interpelle à la fois. Allons-nous jeter le compatriote malade à la mer ? Dans une fosse commune ou allons-nous le jeter aux milans ou aux chiens?
Car quel est ce pays où chaque ville est L'ÉTAT, où chaque village est L'ÉTAT, où chaque individu est L'ÉTAT ? Comment quelques personnes d'une ville, dont je me reconnais étant moi-même originaire de la région d'Itsandra, peuvent-elles décider de qui doit ou ne doit pas être soigné dans un hôpital et oser s'écrier: Ribaliya zombo na mawe, riwadungu"? Ce pays marche sur la tête.
Pour une fois, si ce régime, que je ne porte pas dans mon cœur, impose l'autorité étatique pour pouvoir accueillir les éventuels malades là où il faut, en prenant toutes les mesures, je le soutiendrai sans faillir.
PARFOIS, NOUS DEVONS FAIRE FRONT COMMUN LORSQUE LA SITUATION L'IMPOSE.
Abde Wadjih
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