Nourdine Mbaé, Molière et autres histoires. Certains doivent encore remercier Marc Zukunberg d’avoir créé Facebook. La plate-forme l...
Certains doivent encore remercier Marc Zukunberg d’avoir créé Facebook. La plate-forme leur a, en effet, donné une certaine visibilité, eux qui nourrissaient jusqu’ici un complexe d’infériorité parce que moins connus.
Ils doivent aussi rendre grâce à Azali, qui leur sert de tête de Turc et sur qui ils déversent chaque dimanche des tas d’insanités, puis s’en vont dormir tranquillement avec la fausse fierté d’avoir rempli...un devoir national.
Ces pseudo-intello aux dents longues et au crane creux, j’allais dire ces comédiens qui se donnent en spectacle tous les week-ends Place de la République se nomment Nourdine Mbaé, Comores Mandza, Said Yassine Said Ahmed (à Lyon) et Mohamed Chami (Japon).
Le premier est l’archétype même du fanfaron ; il ne cesse de convoquer dans ses discussions ses origines prétendument nobles (de Mbéni), adopte un ton professoral dans ses interventions et donne des leçons de moralité, de gouvernance, de gestion, d’économie, de droit, etc…Yallah !!!
Le tout dans un français approximatif, bourré de fautes syntaxiques et orthographiques. N’est pas ARM qui veut ! Ceux qui lui trouvent des « talents littéraires » (oui, j’ai lu ça quelque part) ont peut-être quitté les bancs de l’école avant la classe de troisième.
Tenez quelques exemples de son français à la Safké : « Or, je n'ai pas écouté le discours d'Azali, hier, cet autre, mrumishi wa daula, mais pétri dans l'arrogance, imbu dans ses mensonges, surtout illégitime par le vol électoral de mars 2019 ».
On ne dit pas « pétri dans l’arrogance », mais plutôt « pétri d’arrogance » et « imbu dans ses mensonges », ne veut rien dire en français.
Vous en voulez encore ? « Encore une fois, je remercie la rigueur de toute l'équipe sur cette réalisation inédite contre la dictature ». Remercier la rigueur ? Mon frère, vous auriez du dire simplement : « je remercie toute l’équipe pour la rigueur... »
Rien qu’aujourd’hui, il a encore frappé : « j'ai l'impression que Bacar Mvoulana bat en retrait ces derniers temps ». L’expression, c’est « battre en retraite » et elle n’a pas sa place ici. Puis, massacrant toujours le français, il ose écrire « Un déconvenu ».
Pourtant, nombreux sont ses amis qui se moquent discrètement de son français mais qui n’osent pas lui dire en face. Des amis comme ça, que Dieu m’en préserve ! Faites relire vos chiffons avant de les publier sur la toile, cela vous évitera ces quolibets !! Je peux multiplier à l’infini les exemples de ces coups de canif contre la langue française. Victor Hugo doit se retourner dans sa tombe.
Mais, allons plus loin. Pourquoi Nourdine Mbaé ne cesse d’inviter les gens à débattre avec lui chez Ortega Live. J’en ai compté une dizaine (de ces invitations) à l’endroit de jeunes qui ne partagent pas sa haine contre le régime Azali. Moi, j’ai envie de lui demander pourquoi il a fui le débat avec Felix, vous vous en souvenez ? Mais, ce Monsieur est culoté.
Alors qu’il a trouvé un faux et grossier prétexte pour se décommander à la dernière minute, le voici entrain de faire l’audacieux et de bomber ses muscles au milieu d’un ring vide. Quel courage !!!! Il n’est à l’aise que lorsqu’il débat avec Comores Mandza chez leur ami commun Ortega Live.
On y reviendra. Ce qui me choque chez ce jeune complexé, c’est son envie pathologique de lire tout événement sous le prisme de la politique et d’aller chercher des raccourcis bidons pour le relier à Azali. Ca frise parfois la paranoïa. Ce jeune a sa place dans un hôpital psychiatrique.
Par Salim Karim, étudiant à l'université de Mahajanga (Madagascar)
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