Ça ne vol pas haut, et c’est triste. D’abord Faïza Soulé, cette brave journaliste fidèle à ses convictions. Rigoureuse et talentueuse...
Ça ne vol pas haut, et c’est triste.
D’abord Faïza Soulé, cette brave journaliste fidèle à ses convictions. Rigoureuse et talentueuse, elle a fait l’objet d’insultes et d’injures suite à sa réintégration à Alwatwan après sa radiation abusive.
En suite Toufeyli Maesha son confrère du journal MASIWA et la Gazette des Comores, qui après avoir eu le courage de dénoncer le calvaire dont il a fait l’objet lors de son passage à la gendarmerie de Moroni, a pris la décision de quitter le pays par crainte de représailles. On apprend qu’il a représenté la presse comorienne au Cameroune dans la journée de la presse de la francophonie. Il fait l’objet d’insultes et d’injures.
Nous les avons encouragés et applaudis grâce à leur bravoure de faire face à l’injustice. Aujourd’hui, nous les montrons du doigt car ils ont eu le malheur de surpasser et surmonter les difficultés, et songer à l’avenir.
Pourquoi ce déferlement de haine contre toute personne qui décide de prendre un virage sur la ligne que vous avez décidé de tracer? Est-ce une doctrine de la pensée unique?
N’est-ce pas une forme de dictature?
C’est quoi la finalité de ces pratiques si ce n’est monter les uns contre les autres. D’un côté les « justes/patriotes» et l’autre côté « les collabos/traîtres »
Salim Saadi, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2019
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