Quand je m'exprime, je le fais sur ce que je crois être bien pour les Comores: je n'ai pas un esprit partisan, je n'adhère ...
Quand je m'exprime, je le fais sur ce que je crois être bien pour les Comores: je n'ai pas un esprit partisan, je n'adhère à aucun parti politique. Les élections offrent la possibilité au peuple comorien de choisir son président et ses gouverneurs.
Quels sont les enjeux pour ces deux scrutins ? Tout d'abord, des élections transparentes et démocratiques sont le meilleur gage pour la paix civile et la stabilité politique de notre pays:
Tous les regards se porteront sur la Ceni et la Cour suprême au moment de proclamer les résultats. Le pays sera suspendu aux décisions des membres de la Ceni et aux juges de la plus haute juridiction à la fin des opérations électorales,d'où la responsabilité qui leur incombe pour éviter le pays des lendemains incertains.
Ensuite, les défis qui attendent les futurs élus sont nombreux: lutte contre la pauvreté, proposer des solutions contre le chômage de masse, répondre aux attentes d'une jeunesse oubliée, définir les priorités en matières d'éducation et de santé publique, développer les infrastructures,et faire des choix politiques à long terme pour les questions liées à l'énergie et à l'environnement.
De retour d'un voyage récent aux îles de la lune, j'ai une pensée pour les dizaines de milliers de comoriens qui ne mangent pas à leur faim et qui meurent chaque jour car ils n'ont pas les moyens de se soigner.
Une nouvelle ère doit s'ouvrir, avec des gouvernants qui auront le sens de l'État et du service public, qui prendront la mesure de la tâche qui leur sera confiée par les comoriens : servir et non se servir.
Bonne chance à tous les candidats, je souhaite à notre jeune nation un président qui sera au service des comoriens.
Said Mohamed Said Athouman
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