L'histoire se répète inlassablement, et la mémoire des hommes est courte. Aux Comores on a déjà assisté en 2016 à un troisième tour...
L'histoire se répète inlassablement, et la mémoire des hommes est courte.
Aux Comores on a déjà assisté en 2016 à un troisième tour lors de l'élection présidentielle limitée à deux tours. Cette fois-ci une troisième délibération des candidatures pour les présidentielles est en cours! Une liste de 14 candidats est-elle possible ?
Aux Comores on a déjà assisté en 2016 à un troisième tour lors de l'élection présidentielle limitée à deux tours. Cette fois-ci une troisième délibération des candidatures pour les présidentielles est en cours! Une liste de 14 candidats est-elle possible ?
Les enjeux qui se jouent loin des projecteurs risquent d'être plus déterminants pour l'avenir des comoriens que ne l'aurait été un conflit armé. La question stratégique, quasiment inconnue du grand public est de savoir qui détiendra les rennes du pouvoir dans les prochaines années à venir.
Selon plusieurs intervenants le pouvoir azaliste ne voulait pas voir Mohamed Ali Soilihi et Ibrahim Mohamed Soulé au premier tour. c'est la seule option qui permettrait Azali d'être présent au deuxième tour. C'est un secret de polichinelle. D'ailleurs le gouvernement d'Azali est lucide et ne veut pas prendre aucun risque en laissant ses possibles challengers concourir. Le ministre de l'aménagement du territoire l'a annoncé à ses partisans dans une réunion tenue à Mnoungou dans le Hammahamet.
Tout le monde a assisté à la salve du commissaire du gouvernement M. Abodo contre la candidature de Mamadou lors de son réquisitoire devant les magistrats de la cour suprême en se basant sur un document d'une société inexistante. De ces constatations, On peut légitimement, se permettre de se poser quelques questions: Est-ce réellement le pouvoir en place qui tire les ficelles chez nos juges de la cour suprême ?
Tout le monde a assisté à la salve du commissaire du gouvernement M. Abodo contre la candidature de Mamadou lors de son réquisitoire devant les magistrats de la cour suprême en se basant sur un document d'une société inexistante. De ces constatations, On peut légitimement, se permettre de se poser quelques questions: Est-ce réellement le pouvoir en place qui tire les ficelles chez nos juges de la cour suprême ?
Pourquoi les autres candidats ne disent rien à propos de cette volonté manifeste de l'exécutif à contrôler la justice ? croient-ils que l'élimination de Mamadou et le candidat de Juwa améliorerait leurs scores aux présidentielle ?
c'est le contraire, ce sont les prémisses d'une élection déjà tronquée et acquise au pouvoir. les bases d'une élection transparente et équitable se posent dès maintenant. La cour suprême doit nous confirmer sa capacité à prendre des décisions qui ne plaisent pas forcément au pouvoir, au nom de la paix social, de la justice et de l'équité.
C'est un début de campagne très surprenant, très prenante on sent la veine de l'intrigue qui va s'étendre peut être de surprise en surprise. C'est un feuilleton plein de rebondissements et de revirements de situation. La cour suprême a pris une décision capitale, fondamentale pour invalider la candidature du VIP Mohamed Ali Soilihi sur un dossier monté de toutes pièces.
C'est une faute professionnelle. Va-elle être réparée où non ?
Certes Bourhani Abdallah doit être poursuivi. Il a commis un crime et doit répondre à la justice pour avoir menti à la haute juridiction. Ce sont des mensonges éhontées et abjectes qui sont susceptibles d'entacher l'image entière de notre pays. Que diront encore l'opinion et les médias internationaux qui se sont déjà emparés du sujet concernant les élections présidentielles aux Comores ?
Notre pays sera encore une fois la risée du monde entier.
La cour suprême sera-t-elle en mesure de corriger ses propres erreurs d'appréciation et de jugement afin de se donner un peu de crédibilité en validant la candidature du VIP Mohamed Ali soilihi ?
Mohamed Abdou R.
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