Anjouan n'a rien à gagner avec les politiciens qui sont actuellement, en train de se démener dans l'arène politique comme de beau...
Anjouan n'a rien à gagner avec les politiciens qui sont actuellement, en train de se démener dans l'arène politique comme de beaux diables.
En premier Azali et ses sbires qui viennent de tenir leur conseil de ministres le 6 février : tenez-vous bien, il était question de préparer les personnels qui vont officier dans le futur hôpital El Maarouf, alors qu'à Anjouan, le grand hôpital de Bambao n'a jamais bénéficié d'une quelconque prévision depuis des années, et ne survit que d'expédients grâce au sacrifice et au bénévolat de stagiaires anjouanais. Mais ça c'est Anjouan...
Comme pour les matchs de foot internationaux qui ne sont jamais joués à Anjouan, ou comme les sélections de foot ou de basket qui n’ont de national que de nom ; et c’est ce qu’on ne manquera pas de remarquer aux prochains jeux des îles à l’île Maurice : Ngazidja c’est l’Union des Comores, un point c’est tout et tant pis pour ceux qui ne l’auront pas compris encore.
Le conseil a aussi parlé de préparation d'un processus électoral transparent et démocratique en bonne voie : Pourquoi pas ? Quand le président ne démissionne toujours pas et reste juge et partie, président et candidat. Mais peut-être que son comportement est-il dû aux conséquences d’une maladie qui ne fait que le diminuer et lui enlève toute lucidité ?
Pourquoi pas ? Quand le pouvoir bafoue toutes les règles et la morale, par cour constitutionnelle interposée : rejet de la candidature d'un ambassadeur national, sous prétexte qu'il ne séjournait pas aux Comores (Une ambassade comorienne n'est-elle pas une partie du territoire national ?), rejet d'un autre candidat sous prétexte qu'il vivait à Mayotte (Alors pourquoi revendiquez-vous Mayotte, comme partie intégrante des Comores ?), rejet d'un 37ème candidat de la « diaspora » (comment mieux montrer que les membres de la « diaspora comorienne » sont persona-non-grata ?), enfin le rejet d’un autre, Moustoifa Cheikh qui, après toutes les trahisons infligées au FD, lui fait aujourd’hui subir l'affront de la non-reconnaissance.
Mais Anjouan n'a rien à gagner non plus avec cette opposition qui oublie vite les principes dès qu'il s'agit de courir derrière le pouvoir.
Voilà déjà le chef de cette opposition qui va tomber dans les mailles du filet judiciaire et dont la candidature risque sous peu l'invalidation.
Un autre opposant en puissance, le gouverneur de Ngazidja a déjà voté Azali au 2nd tour.
Et on en est seulement à la 1ère phase des candidatures et on verra quand il sera question de campagnes, de listes électorales, d'assesseurs, de contrôle électoral, de vote, de dépouillement (Haya nariwaze), de saisie de la cour suprême, de son arbitrage et de la proclamation des résultats.
Alors rira bien, qui rira le dernier....il ne sera même pas question de «huaza ».
Les partis de l'opposition n'ont jamais pu s'entendre entre eux, pour présenter une analyse cohérente de la situation politique et une quelconque stratégie électorale : dès que les élections ont été annoncées, c'était le sauve qui peut général, le top départ pour les entourloupettes, les croc-en-jambe, pour mieux se faire voir....Adieu condamnation de la suppression de la cour constitutionnelle, adieu condamnation du tripatouillage de la constitution de 2001, adieu condamnation de l'abrogation de la tournante, adieu condamnation de la dictature etc. etc.
Dans ces conditions, à qui Anjouan peut-elle se fier ? Aux dirigeants des partis, JUWA compris qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels, incapables du moindre sacrifice ni de s'entendre entre eux ?
S'ils ne pensent qu'à eux, pourquoi les politiciens de Ngazidja rétrocéderaient-ils le pouvoir aux Anjouanais ?
Les Anjouanais ne sont pas naïfs, l'expérience les a suffisamment malmenés : avant-hier, Taki avec son « réhémani » a été intronisé grâce à Anjouan, hier Adjali à cause de Sambi et aujourd'hui, c'est le tour de qui ?
Non, non, assez, les Anjouanais savent qu'ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et que leur victoire ne peut provenir que de leur propre lutte pour une Anjouan crainte, respectée, intègre et garante de ses intérêts fondamentaux pour l'équité, la justice et le développement.
Vive Anjouan dans la plénitude de ses prérogatives !
Vive l’État souverain d’Anjouan !
La voix des Anjouanais en colère,
Anli Yachourtu JAFFAR
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