Moinahalima aurait la bénédiction du chef pour la candidature du poste de Gouverneur de Ngazidja

Moinahalima Mhoudine aurait la bénédiction du chef pour la candidature du poste de Gouverneur Les élections à venir bousculent les é...

Moinahalima Mhoudine aurait la bénédiction du chef pour la candidature du poste de Gouverneur

Les élections à venir bousculent les états majors des « partis politiques ».

La Mouvance a été sollicitée par le président Azali pour choisir un candidat de consensus en son sein. Bien que diminuée par la désertion de quelques uns mais les ambitions des uns et des autres restent intactes.

Ainsi tout le monde veut le poste, un consensus ne s'est dégagé. La Mouvance a soumise une liste des noms, où on pouvait lire les noms ci-après : Abasse Mhadjou, un transfuge de L'UDC, Moinahalima (ex Juwa) , Msaidie (RADHI amputé ) et d'autres. Il faut noter l'insistance de ce dernier qui pensait être le candidat naturel de la mouvance vu son passé politique. On peut donc considérer qu'il est le grand perdant, si ce choix venait à se confirmer. 

Que peut-on tirer comme leçon dans ce choix en supposant qu'il reçoit l'aval de tous, ce qui ne sera pas sans peine. Maoulana et Chatur les frères ennemis et, d'ailleurs qui n'est pas ennemi de l'autre dans ce régime, ces deux frères n'ont sans doute pas dit leur dernier mot, développement à venir. En de ces diverses intentions d'ego, Azali a tranché pour l'ex Juwa, une manière également d'enfoncer un peu plus ce parti. Pourra t-elle faire revenir quelques familles de Moroni au sein du régime ? 

Dans cette équation complexe, les yeux seront rivés sur le Parti RADHI entre d'un côté Soefou déjà en pré-campangne voici près de cinq mois et Msaidie supposé retoqué par son « ami » de circonstance. 

Msaidie va t-il se lancer dans la bataille ? Un parti avec deux candidats ou va t-il se résigner à soutenir son « frère » car vous l'aurez compris tout le monde est ami ou frère « nés » pour se détester. En définit ce régime, raisonne t-il dans une logique d'élection, si oui il y a là quelque chose d'irrationnelle.

Par Daoud Halifa