DECLARATION Le Président Azali Assoumani s’est résolument décidé à rester au pouvoir au-delà de son mandat qui prend fin le 26 mai 20...
Le Président Azali Assoumani s’est résolument décidé à rester au pouvoir au-delà de son mandat qui prend fin le 26 mai 2021, et même si cela devrait plonger l’Union des Comores dans une énième crise politique qui menace gravement son unité nationale. La désapprobation de la population par des manifestations pacifiques, celle de la classe politique ou encore de la société civile n’auront pas entamé sa détermination. Les déclarations et les appels de la Communauté Internationale à plus de dialogue, de consensus et de retenue n’auront pas eu le moindre écho à son oreille.
Aguerri pas ses habitudes à s’asseoir impunément sur les lois de la République, il récidivera sans cesse, allant de son putschmilitaire de 1999 aux coups d’Etat qu’il vient de perpétrer en 2018 contre la Constitution et les Institutions du pays.
Exit la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption, exit la Commission Nationale des Droits de l’Homme, la Cour Constitutionnelle, les Conseils des îles, l’Assemblée Nationale, les Gouverneurs et les Vice-présidentsélus au même moment que lui pour le même mandat.
Toutes ces institutions, Azali les a balayées d’un revers de main pour régner seul dans un royaume sans foi ni loi.
Et cette fois-ci, le putschiste Azali aura réussi à mater par une impitoyable répression toute contestation par :
• des arrestations violentes, des tortures, des blessures mortelles par balles réelles ;
• des complots de déstabilisation montés de toutes piècesen vue de neutraliser ses opposants ;
• une instrumentalisation de la justice pour condamner tous ses adversaires politiques à des longues peines incompressibles assorties d’inéligibilités, etc.
C’est dans ce contexte qu’est né le Front Uni pour la Défense des Accords de Fomboni 2001 ( FUDAF 2001).
Formé de tous les Comoriens de bonne volonté, le FUDAF est principalement animé par des Comoriens natifs d’Anjouan depuis l’étranger qui, appuyés par leurs frères de Ngazidja et de Mohéli, sont déterminés à combattre la tyrannie azaliennepour refaire des Comores une terre de démocratie et de paix.
C’est ainsi que le FUDAF :
• 1) REJETTE avec la plus grande fermeté la détermination du Président Azali à priver par chauvinisme et avidité du pouvoir les îles d’Anjouan et de Mohéli de leur tour de la présidence tournante en 2021 et 2026 ;
• 2) EXIGE le respect strict des Accords de Fomboni 2001 pour que les Comores renouent avec l’Etat de droit, la paix, la cohésion et la concorde nationales ;
• 3) EXIGE la libération sans délai des leaders politiques et des militants séquestrés illégalement en raison de leur opinion, ainsi que de tous ceux qui sont en exil.
Vive l’île autonome d’Anjouan !
Vive l’Union des Comores dans la paix et la stabilité !
Fait à Paris, le 28 décembre 2018
Contact : fudaf2021@gmail.com
COMMENTAIRES