Photo d'archives Cacophonie générale au sein des partis politiques Comoriens. À l'intérieur du pays , comme à l'extéri...
À l'intérieur du pays , comme à l'extérieur y règne une atmosphère d'implosion des partis, ou tout au moins des importantes dissensions. À Moroni, l'opposition est divisée en deux, la molle de Mamadou et la dure de Sambi.
La molle est perçue comme un allié stratégique en cas de difficultés du régime, ce dernier peut appeler au secours de celle ci, à défaut constituer une opposition de nom que de combat, ceux là le régime les ménage.
Cet état de fait fragilise la cohésion de l'opposition.
Cela se ressent dans les actes et les discours tenus. En début de semaine le professeur Youssouf parlait à titre personnel l'hypothèse probable d'un candidat d'opposition. Interrogé, des membres du parti Juwa à Paris disent ne pas comprendre la sortie de Youssouf Said. Et disent, pas de dialogue sans libération de prisonniers.
Ces faucons divisés en deux par la concurrence du leadership de l'opposition en France, l'homme au chapeau sur les plateaux de télévision et son Ami Kamal Abdallah, qui semble être en disgrâce dont on ignore les raisons, espérons que ça ne soit une histoire de fesses .Ces deux là sont chien et chat en ce moment et se disent des amabilités à toute occasion.
Dans le camp du pouvoir Maoulana et Karihila donnent de la voix, mais pour aller où ? Ceux qui ont eu à échanger avec le président comprennent que le couple Idarous-Belou est en disgrâce, Msaidie, l'homme qui a le vent en poupe et qui est de toutes les délégations, pendant ce temps, son parti grogne et dit c'est quoi cette affaire ?
La société civile somnole, Nadia Tourqui se refait à Paris, mon neveu Thabit se roule sur les plages des Comores. Ainsi va la vie.
Par Daoud Halifa
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