Suite à la visite du Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération, Mr Djoumoi Said Abdallah à Nkourani-Sima, en date du 07 septembre 2018, ...
Suite à la visite du Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération, Mr Djoumoi Said Abdallah à Nkourani-Sima, en date du 07 septembre 2018, les nkouraniens ont entendu le message du prétendant émissaire du Chef de l’Etat, prônant «organiser une session partielle des examens nationaux à Nkourani-Sima avant la rentrée universitaire».
BONNE NOUVELLE pour les nkouraniens, sans doute, plusieurs hypothèses apparaissaient à l’esprit de chacun :
- Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Azali Assoumani a-t-il besoin d’un émissaire pour passer son message à Nkourani-Sima ? Naturellement, la communication entre le Président Azali Assoumani et Nkourani n’a pas d’intermédiaire. Elle est directe, permanente et fidèle.
- L’organisation de cette session partielle est–elle un cadeau que le Secrétaire d’Etat Djoumoi Said Abdallah offre à ses instables alliés temporaires de la localité de Nkourani, lesquels œuvraient becs et ongles pour faire échouer les enfants du village sous prétexte d’invalider le premier choix du chef de l’Etat dans la région de Ngoengoe?
- L’organisation de cette session partielle est–elle une faveur que le Gouvernement accorde aux nkouraniens ou aux opportunistes politiques de la localité?
- Peut-on prétendre que les partielles qui seront organisées (QUAND ?) en un lieu hors de Nkourani, signifie bien l’OUVERTURE DU SOUS-CENTRE d’examens, souhaité par Nkourani-Sima ?
- Pourquoi ailleurs ? Pourquoi le Ministère n’a pas exigé en temps réel le déplacement de ces enfants vers un autre établissement ?
Selon des ressources fiables, quelques cadres soucieux au devenir du village ont saisi les autorités compétentes en vue d’affecter les candidats vers FOUMBOUNI, l’accord a été donné, mais les villageois réclamaient toujours le sous-centre. Aujourd’hui, la population a –elle changé d’avis ? Soyons clairs.
L’ex-Ministre de l’Education Nationale, en la personne de Mr Salim Mohamed Abderrahmane donnait un accord verbal. Seul le Directeur de l’ONEC refusait, dès la première minute. L’hypocrisie est de voir une délégation composée de :
- Mr Salim Abderemane, Ministre de l’Education Nationale,
- Mr Abdou Ali, Directeur Général de l’ONEC,
- Un représentant du Syndicat National des Professeurs Comoriens
- Mr Said Mnémoi, Maire d’Ouzioini, se rendre à Nkourani, le mois de Ramadan dernier, pour annoncer aux villageois, par les bouches du Ministre et du Directeur de l’ONEC que les examens ne se feront jamais à Nkourani, ni cette année, ni les années à venir.
Ce geste, a engendré sans doute, des psychoses chez ces enfants candidats. Depuis l’arrivée de la délégation officielle (deux mois avant la date des examens), ces enfants vivaient dans le stress et le doute pour l’envie de rester et composer chez eux. Pire encore, il y a de cela, bientôt 3 mois depuis que les examens ont eus lieu et on envisage d’organiser à l’improviste des partielles sans une remise à niveau de ces élèves. Tout compte fait, ces enfants là, ont presque 5 mois dans la pénombre. Ces derniers perdent spontanément l’esprit scolaire.
Alors, deux choses, l’une :
- Si ces partielles seront organisées réellement pour le bien de ces enfants ; dans la logique des choses, il faut mobiliser expressément des enseignants pour l’encadrement de ces jeunes pour une période minimale de 30 jours avant la tenue de ces partielles.
- Si ces partielles seront organisées réellement pour satisfaire la politique; il faut reconnaitre que le Gouvernement ouvre une nouvelle brèche dont la fermeture engendrera d’autres enjeux socio-politiques auxquels le Gouvernement supportera mal la gestion des situations de ce genre susceptibles de se produire dans l’avenir. Sachant que chaque localité veut avoir son collège, son lycée…. Son administration…etc.
Le projet :
Nkourani-Sima a bien compris l’objectif du Secrétaire d’Etat, Djoumoi Said Abdallah. Ce dernier connait très bien les affinités de Nkourani avec le Président de la République. C’est en ce sens que le Secrétaire d’Etat Djoumoi Said Abdallah retrousse les manches pour briser ces liens historiques, en poussant Nkourani à s’opposer au Chef de l’Etat à travers l‘information mensongère, ressuscitant la douleur des enfants déchus. «Au lieu de lui apporter un DOIGT, il lui retranche la MAIN». Quelle MASCARADE !
Il est évident qu’il s’agit d’un farouche ‘opposant’, mais d’un habile hypnotique. Cette démarche du Secrétaire d’Etat, Djoumoi Said Abdallah, n’aboutira pas à une situation d’hostilité entre les villages frères? Assalam Anlaikum.
Par Mohamed Abdou, spécialiste en science politique
Par Mohamed Abdou, spécialiste en science politique
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