Lundi 10 septembre, le président Azali a reçu les Gouverneurs Fazul et Salami, l’intérimaire de Hassani Hamadi et le Président de l’Assem...
Lundi 10 septembre, le président Azali a reçu les Gouverneurs Fazul et Salami, l’intérimaire de Hassani Hamadi et le Président de l’Assemblée, Abdou Ousseni. Il leur a exprimé sa volonté de mettre en application la nouvelle constitution et de préserver la paix et la cohésion sociale pour l’intérêt supérieur de la nation.
A la sortie de cette rencontre, ces élus se sont exprimés devant les médias. Le président de l’Assemblée a insisté sur les questions du développement d’Anjouan qui sont loin des préoccupations actuelles du Gouverneur d’Anjouan Salami. Lors de son intervention, le Gouverneur d’Anjouan s’est contenté de jouer à la victimisation dans un contexte de culpabilité. Devant le Président Azali et les journalistes, il lance cet appel de détresse : « je serai arrêté demain mardi ». Preuve qu’il est bien conscient que ses appels à la violence et à verser le sang ont fait de lui le premier commanditaire des actes suivants :
- incendies criminels contre la CENI, la FOP d’Anjouan, la voiture de l’ancien gouverneur Anissi ;
- tentative d’assassinat à l’arme automatique contre l’ancien vice-président Moustoidrane ;
- agression sauvage et amputation de la main du sergent Ali Radjabou le jour du référendum du 30 juillet.
Les indices de culpabilité sont suffisants pour traduire le Gouverneur Salami en justice, inutile de chercher à se faire passer pour une victime. Espérons qu’il aura le courage de reconnaitre ses torts et se mettre à la disposition de la justice dans les prochains jours.
Par Idrisse Ahmed
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