Le procureur de la République, Mohamed Abdou, a accusé huit personnes arrêtées la semaine dernière d'avoir tenté d'organiser un c...
Le procureur de la République, Mohamed Abdou, a accusé huit personnes arrêtées la semaine dernière d'avoir tenté d'organiser un coup et de vouloir commettre "un acte terroriste".
Une vague d'arrestations, dont celles de l'écrivain Said Ahmed Said Tourqui, connu sous le nom de Sast, et du frère d'un ancien vice-président, avait eu lieu la semaine dernière dans le sillage du référendum constitutionnel du 30 juillet qui avait été accompagné d'autres arrestations.
Trois personnes ont été libérées mardi mais cinq autres, dont Sast et Bahassane Said Ahmed, frère de l'ancien vice-président Djaffar Said Ahmed récemment tombé en disgrâce, sont restées en prison.
"Il ne s'agit pas d'un délit, mais d'un acte terroriste... Je travaille toujours selon le principe de la présomption d'innocence, et je n'aime pas le spectacle. Ce qui me préoccupe c'est l'ordre public, mais les choses sont réelles, les faits sont là", a assuré le procureur à l'AFP.
Selon lui, les perquisitions effectuées ont permis "des saisies de munitions, d'ordinateurs et de beaucoup d'argent (...) et des plans", a-t-il dit. "Le recrutement dans le milieu militaire était en cours". Interrogé sur ces plans, Mohamed Abdou a indiqué que "des personnalités étaient visées", citant notamment le ministre de l'Intérieur, Mohamed Daoudou, le ministre des Finances, le chef d'état-major ainsi que le chef de corps de l'armée.
"Des banderoles avaient été déjà confectionnées en cas de victoire, et vous voulez dire qu'il n'y avait pas un coup en préparation!", s'est-il exclamé. Selon le procureur, "on n'est qu'au début de l'enquête" et il dispose "d'informations sérieuses, même très sérieuses" qu'il ne peut communiquer. "L'enquête déterminera le [next] commanditaire...", a déclaré le procureur.
Le Procureur général a présenté ce matin les pièces à conviction de la tentative du coup d'Etat (Voir les photos). Photos ©La Gazette des Comores
Une vague d'arrestations, dont celles de l'écrivain Said Ahmed Said Tourqui, connu sous le nom de Sast, et du frère d'un ancien vice-président, avait eu lieu la semaine dernière dans le sillage du référendum constitutionnel du 30 juillet qui avait été accompagné d'autres arrestations.
Trois personnes ont été libérées mardi mais cinq autres, dont Sast et Bahassane Said Ahmed, frère de l'ancien vice-président Djaffar Said Ahmed récemment tombé en disgrâce, sont restées en prison.
"Il ne s'agit pas d'un délit, mais d'un acte terroriste... Je travaille toujours selon le principe de la présomption d'innocence, et je n'aime pas le spectacle. Ce qui me préoccupe c'est l'ordre public, mais les choses sont réelles, les faits sont là", a assuré le procureur à l'AFP.
Selon lui, les perquisitions effectuées ont permis "des saisies de munitions, d'ordinateurs et de beaucoup d'argent (...) et des plans", a-t-il dit. "Le recrutement dans le milieu militaire était en cours". Interrogé sur ces plans, Mohamed Abdou a indiqué que "des personnalités étaient visées", citant notamment le ministre de l'Intérieur, Mohamed Daoudou, le ministre des Finances, le chef d'état-major ainsi que le chef de corps de l'armée.
"Des banderoles avaient été déjà confectionnées en cas de victoire, et vous voulez dire qu'il n'y avait pas un coup en préparation!", s'est-il exclamé. Selon le procureur, "on n'est qu'au début de l'enquête" et il dispose "d'informations sérieuses, même très sérieuses" qu'il ne peut communiquer. "L'enquête déterminera le [next] commanditaire...", a déclaré le procureur.
Le Procureur général a présenté ce matin les pièces à conviction de la tentative du coup d'Etat (Voir les photos). Photos ©La Gazette des Comores
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