Le chef de la diplomatie comorienne débusque les contradictions du communiqué de l'Union Européenne Dans une déclaration publiée le...
Le chef de la diplomatie comorienne débusque les contradictions du communiqué de l'Union Européenne
Dans une déclaration publiée le mercredi 8 août dernier et signée par la porte-parole du Service européen pour l’action extérieure (Seae), Maja Kocijancic, cette institution de l’Union européenne (UE) parle notamment de réactions «violentes» après les résultats du scrutin du 30 juillet et «d’événements préoccupants» dans le pays.
Mais pour le ministre des Affaires étrangères, Souef Mohamed El-Amine, estime que le premier paragraphe du document «est en contradiction avec la réalité sur le terrain». Un message en somme erroné puisque «l’arrestation de Barwane n’est aucunement liée au scrutin référendaire à proprement parler mais au sectionnement de la main du sergent Ali Radjabou et ce n’est pas un cas isolé puisque d’autres personnes ont été arrêtées pour les besoins de l’enquête.
Dans une déclaration publiée le mercredi 8 août dernier et signée par la porte-parole du Service européen pour l’action extérieure (Seae), Maja Kocijancic, cette institution de l’Union européenne (UE) parle notamment de réactions «violentes» après les résultats du scrutin du 30 juillet et «d’événements préoccupants» dans le pays.
Mais pour le ministre des Affaires étrangères, Souef Mohamed El-Amine, estime que le premier paragraphe du document «est en contradiction avec la réalité sur le terrain». Un message en somme erroné puisque «l’arrestation de Barwane n’est aucunement liée au scrutin référendaire à proprement parler mais au sectionnement de la main du sergent Ali Radjabou et ce n’est pas un cas isolé puisque d’autres personnes ont été arrêtées pour les besoins de l’enquête.
On ne peut pas être dans un État de droit et légitimer l’impunité». Il en serait de même pour l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi placé en résidence surveillée depuis le samedi 19 mai dernier suite à une «note circulaire» du secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Said Abdou Djaé.
Pour le patron de la diplomatie comorienne il s’agit là aussi d’une affaire qui « n’a aucune relation avec le référendum et les résultats de la Cour suprême ». A l’en croire, l’assignation en résidence surveillée de l’ancien président «que nous chérissons et respectons, est liée à l’affaire de la citoyenneté économique.
Il a été cité à plusieurs reprises dans l’enquête parlementaire relative à ce programme mais c’est à la Justice de suivre cette affaire et non le gouvernement. Personne n’a dit qu’il est coupable mais il est responsable, raison pour laquelle son nom a été cité à plusieurs reprises.
Par Msa Ali Djamal
COMMENTAIRES