L'homme aux records gouvernementaux, s'apprêterait à mener, ce qui semble être son ultime Combat dans la politique. Il se dit apr...
L'homme aux records gouvernementaux, s'apprêterait à mener, ce qui semble être son ultime Combat dans la politique. Il se dit après tout, que me reste t-il, après une si longue présence aux différents gouvernements.
En fin de semaine, Msaidie a réunit une vingtaine de personnes, essentiellement issues du bureau du parti. L'ordre du jour: Le parti doit-il présenter un candidat à la future présidentielle?
Un peu surpris par cette question, certains se sont abstenus de tout commentaire, une minorité d'ailleurs, la majorité ont en revanche montré un relatif enthousiasme en faveur d'une candidature éventuelle.
Il est légitime de se poser la question. Pourquoi Msaidie, lui qui est dans la mouvance, songe t-il à une telle perspective, alors que la logique plaiderait pour un soutien à Azali ? On peut s'aventurer et ça ne reste qu' une réflexion aventurière. Msaidie dans son frottement cervical se dit qu'il n'est pas suffisamment écouté par le président en raison de son partenariat tardif avec le régime, et veut donc montrer par cette candidature ses muscles pour pouvoir discuter à égal avec Azali dans un éventuel second tour. Ses chances de parvenir parmi les deux étant minimes, à moins que dans les coulisses, il tente de nouer d'autres alliances avec ses anciens amis.
Deuxième hypothèse, Msaidie doute de la victoire d'Azali, auquel cas, veut voir la configuration des forces en présence au second tour, ce qui lui confère un rôle d'arbitre. En tout état de Cause, l'animal qu'est l'homme s'en sortira toujours. Des questions se posent, l'unité du parti subsistera t-elle ? Quel sera le regard d'Azali face à ce partenaire encombrant et aux appétits sans cesse grandissant. Humainement je peux comprendre la démarche de l'homme, après une si riche carrière politique, il ne puisse pas tenter une dernière fois la magistrature suprême, stade ultime de tout homme politique.
Par Daoud Halifa
En fin de semaine, Msaidie a réunit une vingtaine de personnes, essentiellement issues du bureau du parti. L'ordre du jour: Le parti doit-il présenter un candidat à la future présidentielle?
Un peu surpris par cette question, certains se sont abstenus de tout commentaire, une minorité d'ailleurs, la majorité ont en revanche montré un relatif enthousiasme en faveur d'une candidature éventuelle.
Il est légitime de se poser la question. Pourquoi Msaidie, lui qui est dans la mouvance, songe t-il à une telle perspective, alors que la logique plaiderait pour un soutien à Azali ? On peut s'aventurer et ça ne reste qu' une réflexion aventurière. Msaidie dans son frottement cervical se dit qu'il n'est pas suffisamment écouté par le président en raison de son partenariat tardif avec le régime, et veut donc montrer par cette candidature ses muscles pour pouvoir discuter à égal avec Azali dans un éventuel second tour. Ses chances de parvenir parmi les deux étant minimes, à moins que dans les coulisses, il tente de nouer d'autres alliances avec ses anciens amis.
Deuxième hypothèse, Msaidie doute de la victoire d'Azali, auquel cas, veut voir la configuration des forces en présence au second tour, ce qui lui confère un rôle d'arbitre. En tout état de Cause, l'animal qu'est l'homme s'en sortira toujours. Des questions se posent, l'unité du parti subsistera t-elle ? Quel sera le regard d'Azali face à ce partenaire encombrant et aux appétits sans cesse grandissant. Humainement je peux comprendre la démarche de l'homme, après une si riche carrière politique, il ne puisse pas tenter une dernière fois la magistrature suprême, stade ultime de tout homme politique.
Par Daoud Halifa
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