Ce lundi 06 Août 2018 , les leaders des organisations du secteur privé sont reçus par le Chef de l'Etat SEM AZALI Assoumani, au jardi...
Ce lundi 06 Août 2018 , les leaders des organisations du secteur privé sont reçus par le Chef de l'Etat SEM AZALI Assoumani, au jardin Beit Salam .
Au menu des échanges:
D'abord, pour présenter leurs félicitations par rapport au déroulement du référendum , qui a vu le OUI l' emporter, condamner fermement les actes de barbaries perpétrés ces derniers temps dans le pays, saluer les efforts engagés pour le redressement de l'économie du pays, notamment les investissements dans les infrastructures énergétiques, de transport et des Tic, solliciter le Chef de l' Etat d' être le premier gardien et de ne ménager aucun effort pour la bonne gouvernance économique, politique et juridique .
Le Président de l'Uccia-Chambres de Commerce des Comores, Monsieur Ahmed Bazi et la Vice Présidente du patronat , OPACO , Mme Sitti Djohariya ont fait valoir , au cours de leurs allocutions, la nécessité pour le Chef de l' Etat de maintenir la paix et la stabilité, nécessaires à tout investissement aussi bien national que direct étranger et au décollage économique du pays. " l'argent n' aime pas le bruit " dixit Monsieur Ahmed Bazi.
Les leaders du secteur privé on exhorté le Chef de l' État à renforcer le dialogue public - privé , afin de trouver ensemble les solutions idoines, notamment sur des problématiques telles, la dette intérieur, la passation des marchés publics, l' accès aux crédits d' investissement, l' application du cadre légal par l' administration publique....etc. Des contraintes qui pèsent encore pour le développement d' un secteur privé Comorien fort.
Le Chef de l' État a remercié la délégation pour cette marque de sympathie et pour cette volonté de dialoguer ensemble et de trouver des solutions inclusives. Il a de même fait valoir la place importante qu' il accorde au secteur privé dans sa vision des Comores émergentes. Le Chef de l' Etat a fait montre du grand respect qu' il a pour les femmes et hommes d' affaires. Il qualifie le secteur privé de source financière fondamentale du pays. " Sans le secteur privé, l'État n' aurait pas les moyens de fonctionner, encore moins d' investir dans le développement ". Il a rassurer l' assistance sur la nécessité de formaliser le dialogue public-privé et celle de maintenir la paix et la stabilité dans le pays.
Par Fakriddine Abdoulhalik
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