À ceux qui m'interpellent et m'accuse de ne pas soutenir une opposition comorienne "menacée d'extermination" ( pour...
À ceux qui m'interpellent et m'accuse de ne pas soutenir une opposition comorienne "menacée d'extermination" (pour reprendre une expression d'Abdou Mna Nouni)... voici la seule réponse que vous aurez de moi !
La politique (et ceci est particulièrement vrai dans notre pauvre petit pays) est la science la plus fausse, la plus hypocrite et la plus indigne de toutes les sciences.
Certains ont même adopté la devise "si tu veux aller au paradis va prier, mais si tu veux vivre mieux, fais de la politique !"
En d'autres termes, le jour où il y aura une véritable opposition politique dans notre pays, je serai la première à pousser la voix pour demander qu'on la respecte. Mais pour l'heure, désolée mais je ne vois que des gens qui s'agitent pour leurs petits intérêts individuels et qui n'ont que faire ni des convictions, ni du pays.
Des gens capables de se mettre à plat ventre le matin devant le président (quel qu'il soit), pourvue qu'il y ait une miette du gâteau à vue de nez, et qui sont capables d'appeler au coup d'État l'après-midi... une opposition motivée par le "moi aussi" et dirigée par certains des pires filous des sommets que notre pays a connu et qui manipulent la jeunesse pour légitimer [next] un retour (pour parachever leurs méfaits)...
Une opposition à l'image du pouvoir en place qui n'a que faire du devenir des Comores...
Pourquoi devrais-je m'user dans ce merdier ?
J'aime mieux me battre pour ceux qui sont véritablement oubliés par le système. J'aime mieux me battre pour les pêcheurs comoriens car eux, subissent une vraie injustice. Eux, sont oubliés parce que le pouvoir est ailleurs; même la prétendue opposition (qui n'a d'opposition que le non, sans la moindre proposition alternative) ne s'intéresse pas au cas des pêcheurs comoriens.
Tous des hypocrites ! Ceux qui sont au pouvoir ont peur d'en sortir (certains ministres ont même peur de serrer la main à ceux qui ne font pas l'éloge du président, par peur d'être limogés) et ceux qui n'y sont pas, sont prêts à tout pour y entrer.
Voilà la triste réalité.
Par Daika Hamadi
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