UNE OPPOSITION CONTRE LE PEUPLE PAR LE PEUPLE Depuis 50 ans la politique comorienne se résume à une guerre aveugle pour l’accession o...
UNE OPPOSITION CONTRE LE PEUPLE PAR LE PEUPLE
Depuis 50 ans la politique comorienne se résume à une guerre aveugle pour l’accession ou le partage du pouvoir par une fratrie inconciliable.
Après la période des coups de force vint celle de la Charlatanerie et du machiavélisme sans jamais se prémunir d’un projet de gouvernement ni de développement du pays et le peule a toujours été laissé pour compte.
La DÉMOCRATIE aux Comores se résume à la liberté cultuelle et coutumière et les interminables palabres dans les places publiques dans un sentiment de fatalisme qui a laissé un blanc seing aux gouvernants successifs pour jouer les rapaces.
L’opposition se résume alors à ceux qui n’en tirent pas profit du pouvoir en place et vous comprendrez qu’elle a toujours été massive pour se plaindre en attendant le suivant.
La réélection libre et démocratique d’un président par son efficacité a toujours été dans le domaine de l’inconcevable car le peuple, sombrant religieusement dans leur vain espoir d’un renouvellement en faveur de l’amélioration de leur quotidien, a toujours acclamé la nouveauté. L’ironie de ce phénomène est l’accueil réservé aux mercenaires sanguinaires pour cause de changer de Président. Oui, aucun président comorien n’a bénéficié de l’adhésion populaire pendant l’exercice de son mandat car la déception n’a jamais manqué au rendez-vous.
L’avènement de la télévision, malgré son coté pervers, a réveillé progressivement le comorien pour découvrir le monde et se comparer à ses pairs tant bien que mal.
Chemin faisant, le ras-le-bol a revendiqué le changement de système et méthodes et l’éternel fratrie s’est empressé de s’approprier l’événement en la transformant par diversion à ce à quoi elle est habitué à savoir le changement de pouvoir.
Toutes les prétextes sont bienvenus si bien qu’on entend beaucoup plus les invectives contre le président en exercice que contre le système incriminé. [next] AZALI NALAWE est le mot d’ordre de l’opposition aux positions stationnaires. Sous les cris d’ALLAH AKBAR ou les versets du Coran enrobés par un éloquent verbiage non convaincant car à côté de l’objet.
Non aux assises, non aux mesures impopulaires du gouvernement, non à la destitution de certains inefficaces organes, non à la répartition des compétences par le gouvernement, non sélectif à la dictature, non à la justice, non à tout ce qui risque de retarder ou compromettre le recouvrement de « leur » pouvoir.
Les agissements en cours ont le mérite de remettre en cause le système controversé par le peuple par ceux-là mêmes qui envisagent le défendre tout en prônant un statuquo...Il est regrettable pourtant d’assister de voir le peuple qui a tant besoin de changement cautionner une démarche qui ne s’inscrit guère à leurs légitimes aspirations...
Encore plus étonnant que d’assister à la prolifération d’intervenants appartenant aux nouvelles générations qui vont dans le sens d’une oligarchie qui s’est avéré défaillante... Sur fond de clientélisme, on veut entraîner le peuple comorien à une incivilité et à la violence avec des conséquences sanguines sans escompter la moindre retombée dans le sens de ses attentes.
Je saisis cette occasion pour implorer les belligérants potentiels à arrêter de se moquer du peuple et d’en abuser et de traiter, à terme, diplomatiquement leurs différend qui n’a rien à voir avec le développement de notre cher pays. C’est de bonne guerre pour eux mais ce serait une sale guerre pour la population comorienne.
« Fermons nos portes à ceux qui ont nuit à notre bonheur avant d’envisager les ouvrir consciencieusement pour ceux qui œuvreront à notre épanouissement »
DJOUNAID MOUSSA
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