Maoulida Mbae, le nouveau directeur du journal de l'Etat, celui qui a été choisi pour remplacer Ahmed Ali Amir ne s'est pas conte...
Maoulida Mbae, le nouveau directeur du journal de l'Etat, celui qui a été choisi pour remplacer Ahmed Ali Amir ne s'est pas contenté hier de censurer ses journalistes parce qu'ils constataient que partout où ils étaient, les gens ne votaient pas. Il a pondu ce matin un éditorial sans queue ni tête, comme les articles qu'il avait l'habitude d'écrire.
On revient à la pré-histoire d'Alwatwan avec les envolées lyriques destinées à faire plaisir au gouvernement mais qui n'ont pas de sens. Il ne se rend même pas compte que parfois les mots lui échappent et lui font dire l'inverse de ce qu'il voulait dire. Exemple dans l'édito ci-joint. Au deuxième paragraphe, on peut lire : "Que la participation ait été ou pas au rendez-vous, cela importe".
1) Il nous dit clairement que la participation a été faible (alors que le gouvernement annonce plus de 60%). Il reconnaît ainsi ce qu'ont pu constater les journalistes d'Alwatwan toute la journée d'hier, pourtant il les a censurés.
2) quand il écrit "cela importe", en réalité il veut dire : "cela importe peu". Du coup, au lieu de laisser entendre (comme il le souhaite) que ce n'est pas grave la participation, du moment que l'élection a eu lieu (ce qui est une énorme bêtise), il nous dit : c'est très grave ("cela importe").
Les gens qui lui envoient les textes ou les contrôlent, à partir de la présidence, ou ceux qui le relisent au sein d'Alwatwan commettent contre ce jeune homme des attentats linguistiques inqualifiables. Pitié, il est jeune et vous en faites de la chaire à canon !!!
Par Mahmoud Ibrahime
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