Après les clous de l’aéroport de Fomboni qui n’avait pas fait de victime il y a plusieurs semaines, samedi dernier dans la nuit, le vice-...
Après les clous de l’aéroport de Fomboni qui n’avait pas fait de victime il y a plusieurs semaines, samedi dernier dans la nuit, le vice-président Moustadroine Abdou a fait l’objet d’une tentative d’assassinat par des hommes en moto qui ont tiré trois balles sur sa voiture avant de prendre la fuite, abandonnant leur moto.
Quelques faibles esprits, disons des esprits malades ont vite fait d’affirmer sur les réseaux sociaux que le fait relèverait d’un coup monté. On imagine facilement qui veulent-ils indexer. Mais à ceux qui pensent ainsi, nous n’avons rien à leur dire si ce n’est qu’ils devraient aller se faire soigner.
Faisant feu de tout bois, certains en sont venus à tenter de semer la terreur dans le pays. La méthode relève de la lâcheté car la terreur est l’arme des faibles et des lâches.
Ceux qui croient que la souveraineté des Etats se trouve à Addis Abeba, commencent à ouvrir les yeux. Se rendant compte que leurs plaintes et leurs complaintes ne sauraient empêcher le peuple comorien de se rendre aux urnes, ils se livrent alors à ces genres d’actes.
Toujours est-il que le but inavoué poursuivi est un et unique : étouffer l’avancée judiciaire du dossier sur la citoyenneté économique.
Ceux qui agitent la révision de la constitution, les libertés, la cour constitutionnelle, et je ne sais quoi encore, n’ont qu’une seule idée en tête : comment faire cesser la suite donnée à l’enquête parlementaire sur la citoyenneté économique.
Celle-ci ne s’arrêtera pas, elle ira jusqu’au bout. Répondront devant la justice toux ceux qui ont eu à traiter ce dossier pour dire ce qu'ils savent. Quant à la justice, elle saura, j’en suis convaincu, séparer le bon grain de l’ivraie. Quiconque n’a rien à se reprocher dans ce dossier n’a qu’à rester calme et laisser s’agiter ceux qui ont des choses sur leur conscience et quelque chose dans leurs poches.
Par Mohamed Hassani
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