Depuis janvier 2018, tout observateur averti de notre vie politique nationale a pu s apercevoir sans grande difficulté, du changement de d...
Depuis janvier 2018, tout observateur averti de notre vie politique nationale a pu s apercevoir sans grande difficulté, du changement de direction programmé opéré par le régime du COLONEL AZALI ASSOUMANI BOINAHERI. UNE déviation brutale et unilatérale, dictée par une volonté manifeste de vouloir avoir la main mise sur la totalité de l’appareil de l’État sans consentir le moindre droit de regard. Une situation invraisemblable et paradoxale qui a suscitée, un grand sentiment d injuste et d abus de position dominante qui a heurté plus d un comorien et provoqué une colère généralisée.
Le pays profond grogne et ne manque pas une occasion pour exprimer sa désaffection et sa désapprobation à l’encontre des actes graves posées sans scrupules par un pouvoir qui ne s’embarrasse pas des grands principes universels comme des grandes valeurs cardinales, Violation flagrante et répétée de la loi fondamentale, mise sous scellé des institutions, blocage du processus démocratique, confiscation des droits humains et libertés collectives ou individuelles, mise en assignation d’un ex président dans le mépris total des lois, bref le grand naufrage de la justice.
Or, le pouvoir continue de crier à tête qu'il agit selon la loi mais laquelle? Celle qui règne et sème la terreur et la désolation dans l’ensemble du territoire national. Œuvre diabolique et machiavélique du cabinet noir opérant dans l’opacité dans les locaux de la présidence. Une bande de mercenaire en col blanc, des déstabilisateurs aguerris, des comploteurs compulsifs, des loups féroces drapés dans la peau de l’agneau portant les parures de la cigale.
Des hommes malveillants qui s’acharnent avec haine pour compromettre l’avenir des Comores. Dès lors les Comores traversent une période que l’on peut qualifier de gravissime et explosive. Un bras de fer s’est engagé entre le peuple et un dictateur invétéré qui ne comprend et n’use qu'un seul langage celui de la violence de la brutalité et de la répression aveugle.
La démocratie ne peut pas être un slogan, un gadget, un jeu de farces destinée à distraire ou à faire diversion. C’est une réalité palpable, qui berce le quotidien de chaque citoyen, une boussole suit, indique le chemin, un phare qui éclaire la voie. L’UNION DES COMORES représente un échec symboliquement fort, pour la communauté internationale. Elle semble piégée par son indifférence historique face à la falsification, aux détournements des valeurs fondamentales de la démocratie, condition de réussite d’un VRAI développement.
Ces valeurs sont sacrifiées pour des soi-disant raisons de stabilité alors que nous déjà les effets pervers. L’unité et l’intégrité territoriale sont les 1ères valeurs mise en péril s’enchaîne une fragilisation de la cohésion nationale et une probable dégradation de la paix sociale donc sont avancés des arguments fallacieux loin de correspondre aux buts inavoués du pouvoir.
La démocratie c’est aussi un système de gouvernement qui fonctionne quand toutes les personnes puissent faire valoir leurs droit, s’acquittent de leurs responsabilités en tant que citoyen actifs et demander des comptes au gouvernement de la République.
Actuellement dans notre pays, trois aspects fondamentaux et emblématiques de l’Etat de droit sont gravement affectés:
La separation des pouvoirs,
L’encadrement juridique du pouvoir,
Et enfin le contrôle de la constitutionnalité des lois.
La séparation des pouvoirs est solennellement consacré par notre constitution comme pour conjurer les démons de la confusion des pouvoirs qui avaient caractérisé la période passée. MAIS à l’épreuve des faits, la proclamation de ce principe fondamental de la démocratie libérale est de plus en plus considéré comme une pétition de principe et vidée de son contenu par l’hypertrophie des pouvoirs reconnus par la constitution au président et par le phénomène majoritaire.
Notre vécu de ces deux dernières années en atteste. AZALI assure la direction effective de l’exécutif et en même temps il concentre entre ses mains l’essentiel des pouvoirs. IL espère encore et toujours accroître son autorité et son pouvoir d'influence une monarchisation excessive de son pouvoir. IL NOUS FAUT STOPPER CETTE SURENCHERE, METTRE UN TERME A CETTE MONTÉE EN PUISSANCE DE LA BETISE HUMAINE et de l’enrichissement personnel.
Et pour cela la mobilisation de toute les forces vives est indispensable. Femme, homme, jeune, étudiant, ouvrier, notable, tous ensemble pour peser sur le destin de notre PAYS pour que les Comores rayonnent dans la splendeur de leur majesté.
Par Kamal Abdallah