Centre-Val de Loire (France) - Pour sa 15e édition, le festival Festicolor, à Meung-sur-Loire a fait le plein d’artistes. Avec notamment d...
Centre-Val de Loire (France) - Pour sa 15e édition, le festival Festicolor, à Meung-sur-Loire a fait le plein d’artistes. Avec notamment des têtes d’affiche comme le groupe Les Wampas, Imany ou encore la jeune Hoshi. Les concerts, qui affichaient complet, ont séduit un public enthousiaste et prêt à donner de la voix pour leurs chanteurs préférés. Retour sur la soirée de samedi.
Installé depuis maintenant 15 ans, le Festicolor a désormais sa place dans l’agenda des festivals à ne pas manquer et a su trouver son public. Durant trois jours, il accueille des artistes d’horizons différents, seul ou en groupe, mais avec tous la même envie de faire bouger les foules. Après avoir invité, entre autres, les Fatals picards, LEJ, Boulevard des airs ou encore Babylone Circus, le festival s’est entouré pour l’édition 2018 des célèbres Wampas (le vendredi), de la jeune Hoshi, ainsi que de l’impressionnante Imany.
C’est à 22h30 que la grande Imany a fait son entrée sur scène. D’origine comorienne, Imany est une force tranquille qui sait où elle va. Avec un répertoire allant du folk à la soul, elle s’est imposée dans le paysage musical en 2013, avec sa chanson « You will never know ».
A la base mannequin, Imany s’est reconvertie avec succès dans la musique, grâce à sa voix grave et posée. Après un premier album parlant d’amour, son nouvel opus est cette fois-ci très engagé. « The wrong kind of war » chante l’espoir, la révolte face à l’inacceptable et la foi en un monde meilleur, comme en témoigne l’émouvante chanson sur Nelson Mandela, « There were tears ». Accompagnée de violoncelles, guitares en tout genre, et tambours, elle a réussi à faire chanter et danser tout le public.
C’est sur la chanson de rappel, un hymne vibrant à l’Afrique, qu’elle s’est complètement lâché, dansant, sautant, rampant, avant d’arracher son célèbre foulard et de secouer gracieusement ses nattes dans les sens.
C’est donc étourdi d’énergie et regonflé à bloc que le public a quitté le Festicolor samedi soir, avec très certainement la promesse de revenir l’an prochain.
Valentine Martin