Contrairement aux velléités de déni de responsabilité, toute manifestation sur la voie publique ou en lieu fréquenté par le public est soum...
Contrairement aux velléités de déni de responsabilité, toute manifestation sur la voie publique ou en lieu fréquenté par le public est soumise à déclaration et peut être refusée ou réorientée par les autorités chargées du maintien de l'ordre.
Puisque les leçons viennent de France, cette disposition est précisée dans le décret de 2012 afin de cadrer ce genre de situation.
Depuis le début de la sensibilisation sur les assises cette question est venue sur la place publique accompagnée de défi à l'autorité surtout à l'endroit du ministère de l'intérieur.
L'autorité politique notamment le maire et le préfet investis des pouvoirs administratifs avaient évoqué l'arrêté signé Barwan interdisant toute manifestation à caractère politique en dehors des périodes électorales et aucune plainte ou saisine n'a été déposée devant le procureur ou le doyen des juges pour faire prévaloir une autre vision sûrement par mépris ou défi à la justice alors que le texte et les autres dispositions sont toujours en vigueur.
Depuis, plus rien et des intellectuels dits de haut rang y compris des communicants (es) continuent à entretenir la confusion entre le concept de liberté d'expression très éloigné du droit de manifester encadré par le maire ou le préfet.
Il est loisible à tout citoyen d'exprimer son opinion même contraire à l'étique, manifester sans déclaration, diffamer sous sa seule responsabilité au regard des lois qui nous régissent mais il y a la suite et nous avons tous vécu cette situation et c'est dommage.
Laissez moi rire quand je vois écrire que de telles situations ne demandent aucun contrôle et ne font l'objet d'aucune mesure administrative ou judiciaire. Les manifestations violentes contre la politique menée ont toujours eu lieu sans aucune référence à l'autorité mais à nos risques et périls.
Manifester pour réclamer la suppression de la peine de mort ou son maintien, le respect syndical, l'égalité homme-femme et d'autres droits humains n'a pas la même signification que défier un acte réglementaire ou législatif ou les outils de coercition de l'Etat. On ne manifeste pas pour réclamer la libération immédiate d'un présumé coupable de détournements et de falsification de documents administratifs.Cela rentre dans le cadre d'une procédure .
Répréhensible sûrement car il s'agit la d'un déni de justice. Nous sommes tous des justiciables.
"Mna kiki'!.cela n'a aucun sens sauf mépriser l'Etat.
Par Djounaid Djoubeir