Une maladie infantile a touché à petit feu au lendemain de la décolonisation des Comores l’élite Comorienne ; elle a pris ces dernières ...
Une maladie infantile a touché à petit feu au lendemain de la décolonisation des Comores l’élite Comorienne ; elle a pris ces dernières années des proportions inquiétantes. Les dirigeants politiques successifs ont réussi avec ruse à instrumentaliser cette élite à leurs fins politiques.
A chaque alternance politique, beaucoup de cadres du pays quittent par vagues successives leurs formations politiques initiales et proposent leur service, voire leur dévouement à toutes les échelles au, nouvel élu qui vient d’accéder au pouvoir, à l’exemple de ceux qui ont été à l’UPDC de Mamadou et d’IKILILOU hier qui ont rejoint avec armes et bagages à la majorité présidentielle d’AZALI, ou d’anciens cadres qui ont gouverné avec SAMBI, quémandant un poste auprès d’AZALI.
La misère matérielle démolit les convictions et le gout du luxe et les délices du pouvoir ont gangrené l’élite comorienne ; les quelques cadres comoriens qui ont des convictions politiques ou idéologiques se comptent les doigts d’une main. On reproche d’ailleurs à cette minorité d'être des rêveurs, des ratés ou des idéologues d’une époque révolue. Du coté des dirigeants politiques qui sont aux manettes, c’est l’aubaine ; il faut s’ y prendre habilement, c’est le cas d’AZALI.
La misère matérielle démolit les convictions et le gout du luxe et les délices du pouvoir ont gangrené l’élite comorienne ; les quelques cadres comoriens qui ont des convictions politiques ou idéologiques se comptent les doigts d’une main. On reproche d’ailleurs à cette minorité d'être des rêveurs, des ratés ou des idéologues d’une époque révolue. Du coté des dirigeants politiques qui sont aux manettes, c’est l’aubaine ; il faut s’ y prendre habilement, c’est le cas d’AZALI.
Celui-ci adopte deux attitudes; d’une part il toise les traitres à la recherche d’un maroquin ou d’un grand poste de direction qui ont gouverné avec lui de 2002 à 2006, et qui, ont transhumé vers d’autres dirigeants aux manettes pour leur survie, c’est le cas de MSAIDIE, SOEF et autres qui ont rallié à AZALI une fois que Mamadou et IKILILOU n’ont plus au pouvoir, pour espérer un poste ministériel en cas de changement de gouvernement.
Cette catégorie d’hommes politiques sans conviction qui mange à t à tous les râteliers, AZALI applique la stratégie de JULES César qui consiste à faire poireauter le traitre dans l’antichambre du pouvoir, tout en lui distribuant des subsides pour survivre et jeter l’ éponge le moment venu une fois qu’on a fini de l’instrumentaliser.
Cette catégorie d’hommes politiques sans conviction qui mange à t à tous les râteliers, AZALI applique la stratégie de JULES César qui consiste à faire poireauter le traitre dans l’antichambre du pouvoir, tout en lui distribuant des subsides pour survivre et jeter l’ éponge le moment venu une fois qu’on a fini de l’instrumentaliser.
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D’autre part les anciens adversaires politiques qui sont prêts à tout faire pour plaire à celui qui a le pouvoir dans l’espoir d’une récompense possible à l’exemple du leader de RIDJA ELARIF prêt à avaler ses piques d’hier contre AZALI et retrousse les manches en bombant leur torse pour participer à la propagande gouvernementale sur les reformes institutionnelles d’AZALI.
Enfin on a les débauchages individuels pratiqué par AZALI dans le parti JUWA en nommant l’ancien ministre des affaires étrangères de SAMBI au poste de directeur de l’ORTC ou des petites nominations des conseillers à la présidence pour déstabiliser l’adversaire. C’est très affligeant quand observe des anciens cadres de l’UPDC, de DJUWA de RADHI ou Du FD devenus des thuriféraires de l’homme fort de Beit-SALAM. Le peuple repose leur espoir d’un monde meilleur à l’élite montante ou à celle qui est aux affaires pour modifier à petit pas le quotidien du comorien lambda; mais force est de constater que les espoirs misés pour cette élite ne sont pas à la hauteur de l’espérance.
Enfin on a les débauchages individuels pratiqué par AZALI dans le parti JUWA en nommant l’ancien ministre des affaires étrangères de SAMBI au poste de directeur de l’ORTC ou des petites nominations des conseillers à la présidence pour déstabiliser l’adversaire. C’est très affligeant quand observe des anciens cadres de l’UPDC, de DJUWA de RADHI ou Du FD devenus des thuriféraires de l’homme fort de Beit-SALAM. Le peuple repose leur espoir d’un monde meilleur à l’élite montante ou à celle qui est aux affaires pour modifier à petit pas le quotidien du comorien lambda; mais force est de constater que les espoirs misés pour cette élite ne sont pas à la hauteur de l’espérance.
L’envie de s’enrichir vite illégalement le temps d’une durée d’un mandat présidentiel a pris le dessus de ce qu’on peut apporter comme un petit progrès social au peuple comorien. AZALI comme d’ailleurs ses prédécesseurs peut rabrouer à tout moment en public tout conseiller, directeur de cabinet ou ministre qui a failli à sa mission, c’est pourquoi la véhémence du discours du vice- président DJAFFAR SAID HASSANE les basses manœuvres d’AZALI provoque le tournis pour une petite élite corrompue jusqu'à la moelle épinière et reste comme une aiguille à travers la gorge du président. J’estime que l’opposition doit être soutenue dans les pays africains. On doit lui apporter une aide parce qu’elle est nécessaire à la démocratie que le pouvoir.
IL est évident que sans opposition, on ne peut pas parler de démocratie. Cependant il faut que ce soit une vraie opposition , que ce ne soit pas un groupe antagoniste qui vise simplement à l’alternance sans penser à l’alternative.
IL est évident que sans opposition, on ne peut pas parler de démocratie. Cependant il faut que ce soit une vraie opposition , que ce ne soit pas un groupe antagoniste qui vise simplement à l’alternance sans penser à l’alternative.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY