Elle s'appelle Laila, lauréate du baccalauréat 2018. Sa vie a basculé. Malgré le courrier qu'elle détient précieusement dans ses ma...
Elle s'appelle Laila, lauréate du baccalauréat 2018. Sa vie a basculé. Malgré le courrier qu'elle détient précieusement dans ses mains, confirmant son inscription à l'université Paris Diderot. Elle a vu son rêve tombé à l'eau. L'ambassade de France ne délivre pas des visas pour les comoriens désirant se rendre en territoire français.
Il s'appelle Farid. Après trois ans de mariage avec sa dulcinée Nafisa jeune " je viens" résidant à Marseille. Il attendait ce rendez-vous à l'ambassade de France synonyme de délivrance. Délivrance non seulement d'un visa mais aussi délivrance du poids de la séparation d'avec sa femme.
Elle s'appelle Coco wa zamzam, elle a une maladie qui nécessite un traitement à l'étranger. Sens enfants ont fait le choix de la France. Son dossier en bonne et due forme, elle doit patienter jusqu'à nouvel ordre. Désespérée avec son âge avancé. Ndizo mgu yandzawo.
Ainsi est le sort réservé à des milliers des comoriens qui désirent se rendre en France pour ces diverses raisons évoquées ci-dessus.
En effet, il arrive parfois dans sa vie et pour des circonstances exceptionnelles, amener à se sacrifier pour une bonne cause. Le gouvernement Azali a choisi de sacrifier l'avenir des ses enfants, la survie des ces citoyens pour une cause noble. Nôtre Île de Mayotte.
Cependant, il convient de s'interroger sur une diplomatie de nos autorités qui n'a jamais apporté la moindre miette de fruit et qui parcontre a toujours son avalanche des conséquences néfastes.
Sommes-nous face à une mise en scène des nos autorités? Une diplomatie populiste qui cherche la sympathie de la population et non une démarche concrète, lucide et pragmatique qui aboutira un jour au retour de nôtre île de Mayotte dans son giron national?
Ben Ali Mbae