CITOYENNETE ECONOMIQUE : COMMUNIQUE DE ANBDOU SSATAR MOHAMED SAMBI Quelques sites internet et les réseaux sociaux ont récemment publ...
CITOYENNETE ECONOMIQUE : COMMUNIQUE DE ANBDOU SSATAR MOHAMED SAMBI
Quelques sites internet et les réseaux sociaux ont récemment publié un rapport, présenté comme établi par la Commission d’enquête parlementaire relative à la loi sur la citoyenneté économique et dans lequel je suis nommément cité.
La majorité des membres composant cette commission ont publiquement affirmé que ce document ne leur avait pas été présenté et qu’ils ne l’avaient pas approuvé. Ce rapport signé le 8 décembre 2017 par M. DHOIHIR DHOULKAMAL met gravement en cause mon honneur et ma probité, et risque de porter un important préjudice à ma carrière professionnelle, ce qui m’oblige à me départir de mon devoir réserve.
Il est affirmé que sur instructions de mon oncle, l’ancien Président de l’Union des Comores AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI et son successeur IKILILOU DHOININE, j’aurai imprimé des passeports «dans les locaux de la société SEMLEX à Bruxelles sans aucun contrôle » (page 66 du rapport), ce qui est totalement faux. Fonctionnaire de police affecté depuis bientôt dix ans à notre Ambassade de Paris, je n’ai jamais délivré le moindre titre d’identité sans l’aval préalable de mon autorité de tutelle, le Ministère de l’Intérieur.
Je me suis déplacé à Bruxelles quatre fois seulement, dans le cadre de la délivrance de titres d’identité au bénéfice de membres de la diaspora résident sur le territoire européen (particulièrement en France) ; cela n’avait donc rien à voir avec la citoyenneté économique. Aucun Président de l’Union des Comores ne m’a jamais donné instruction de délivrer un passeport à qui ce soit.
D’ailleurs, qui peut croire qu’un Président de l’Union s’occupe personnellement du processus de délivrance des titres d’identité ?
Je tiens aussi à souligner que le poste que j’occupe à l’ambassade des Comores à Paris correspond parfaitement à mes compétences et à la formation que j’ai reçue à la DNST l’actuelle DGPSN à Moroni. Quel ne fut pas mon étonnement de me voir cité dans ce rapport sans que je sois questionné par cette commission ? Cela m’aurait permis d’expliquer le processus de production d’un passeport. Il faut préciser que la décision d’imprimer un passeport et de le signer ne m’appartient pas et par conséquent si un titre a été délivré hors légal, c’est à mon autorité de tutelle de s’en expliquer.
Pour ma part j’ai décidé de saisir la justice contre les auteurs de ce rapport pour me laver de tout soupçon.
Paris le 22 Juin 2018
ANBDOU SSATAR MOHAMED SAMBI