Il y a deux ans, un Président élu par un peuple déterminé a preté serment devant la Cour Constitutionnelle dans une vivante ambiance qui ne...
Il y a deux ans, un Président élu par un peuple déterminé a preté serment devant la Cour Constitutionnelle dans une vivante ambiance qui ne pourrait pas être contenu à Beit Salam et les organisateurs ont opté pour le Stade Baumer de Moroni. Nous avions cru en ces instants que l'homme allait changer.
En un trimestre, l'homme a avalé son beau discours à l'adresse des comoriens qui, dans un soleil de plomb, avait suscité l'espoir. Azali a fait précisément deux ans et il précipite le pays dans le non droit absolu. Il devient l'Etat, s'accapare de tout et enterre toutes les institutions. Il nous livre un pays sans constitution, sans liberté et bientôt à parti unique.
La mobilisation des populations doit s'accentuer pour sauver ce qui peut l'être par un refus systématique du projet référendaire de juillet 2018. Le seul pas que veut franchir le dictateur de Mitsoudjé pour installer le sultanat de Hambou.
Les anjouanais n'ont pas droit à l'erreur; ils doivent défendre la Nation en péril. AZALI est conscient que l'île d'Anjouan est son principal obstacle. C'est pourquoi, les traîtres doivent payer plus cher et la population doit les juger sans complaisance.
Ils sont dans nos villages en minorité, mais nous terrorisent et nous humilient puisqu'ils sont sous la couverture du régime répressif et délinquant. Ils sont des dangers publics et peuvent nuire.
La résistance doit se décentraliser, toutes les communes de l'île doivent être en mouvement afin d'harceler les milices armées qui agissent par télécommande.
A quand le réveil de nos officiers pour épauler le peuple?