Si Azali annonce son référendum à Anjouan, comme on l'attend ce samedi. Ce sera un pari risqué, une défiance surtout envers ceux qui so...
Si Azali annonce son référendum à Anjouan, comme on l'attend ce samedi. Ce sera un pari risqué, une défiance surtout envers ceux qui sont censés diriger le pays dès 2021. Mais je compte sur l'élégance des Anjouanais et leur maturité pour ne pas perturber cette annonce.
Photo d'archives |
Par contre, le peuple, l'opposition et la communauté internationale doivent tout faire pour empêcher le ministère de l'Intérieur de tenir sa promesse faite déjà à certains journalistes qui n'osent toujours pas le dénoncer jusqu'à présent. C'est à dire de procéder à la Omar Tamou: "J'organiserai les élections à la Nord-coréenne, je proclamerai les résultats à 04h du matin", aurait-il dit sans vergogne.
On voit que l'on se prépare à mettre la CENI hors jeu n'en parlons plus des CEI. Je ne sais pas si l'ECES est encore opérationnelle aux Comores.
Mais la plus grande interrogation réside sur la suite qu'Azali donnera si malgré toutes ses manigances, le référendum échoue. Renoncera-t-il au reste de son mandat ou continuera-t-il à diriger un pays dont la population l'a officiellement rejeté? En toute cas le futur proche s'annonce sombre pour notre pays.
Par Ali Mmadi