Ahmed Hassane El Barouane, en osant dire des propos forts à Mbéni n'a pas simplement eu envie de blesser ni offenser AZALI et KIKI, c...
Ahmed Hassane El Barouane, en osant dire des propos forts à Mbéni n'a pas simplement eu envie de blesser ni offenser AZALI et KIKI, c'est une perche qu'il a tendu à ces frères de la grande île qui ne se rendent pas compte de leur forfait contre le peuple qu'il les a élus.
Disons les choses clairement: AZALI n'a pas trahi SAMBI, il a trahi un peuple qui espérait mieux. Un Chef d'Etat réélu et un ancien Chef d'Etat formant une alliance où l'on imaginait la complémentarité des deux hommes. Ou les Comores allait renaitre sur une ère nouvelle d'optimisme et de réussite ou le peuple allait tirer sa révérence d'un pays maudit à jamais si nos deux hommes ne parvenaient pas à les sortir du mal être socio économique.
AZALI, dopé par le pouvoir s'entoure des incultes et arrivistes à Anjouan, des bourreaux et miliciens à Ngazidja et à peine deux ans de son mandat se met tout le peuple, y compris la diaspora contre lui. Il se donne comme seule manoeuvre, la répression militaire. AZALI doit écouter la profondeur de l'appel d'El BAROUANE.
Je suis touché et non surpris par l'attitude exprimé par SAID HILALI qui pousse AZALI à durcir sa gouvernance comme pour mieux l'acculer. Habitué des machinations de l'ombre, viscéralement rempli de haine contre SAMBI, HILALI (photo ci dessus) semble vouloir reprendre du service, mais il se trompe d'époque. Il rêve d'un AZALI qui devrait ordonner à KIKI d'arrêter BAROUANE, la nuit, le passer un sale moment et le laisser moisir dans une caserne militaire ou finir dans une couverture mortuaire. C'est cela, selon lui, l'affirmation de l'autorité de l'Etat. Il essaie également de donner une connotation ethnique quand BAROUANE réfute l'appartenance comorienne d'AZALI et KIKI.
AZALI a encore le choix et les moyens de ramolir sa gouvernance, demander pardon au peuple comorien et afficher son programme politique, défendre ses réformes, notamment celles de la constitution. Il a le devoir de convaincre et non d'imposer. En démocratie, seule la majorité impose les lois.
J'appelle l'opposition à plus d'organisation et de solidarité afin de peser de tout le poids numérique de la majorité du peuple pour plier AZALI, son arrogance, l'empêchant de faire tuer ce pays et ses principes. Nous sommes des croyants, donc des frères. Les Comores valent mieux que le spectacle de ce régime qui nous rend moins fiers qu'hier.
Par Ben Ali Combo