Depuis l'ouverture de cette législature en 2015, l'assemblée nationale ne cesse d'être le théâtre de désolation. Chaque ouvert...
Depuis l'ouverture de cette législature en 2015, l'assemblée nationale ne cesse d'être le théâtre de désolation. Chaque ouverture de session, une guéguerre éclate dans l'hémicycle devant une parterre d'invité notamment la communauté internationale. Le vendredi le même scénario humiliant se reproduit.
Mais cette fois, c'est encore plus grave. Le président de l'institution est venu dans l'hémicycle avec un TASER qui l'a même utilisé contre ses collègues élus. Abdou Oussein, un médecin de formation, n'a pas hésité de présidé la séance plénière avec une arme (le taser) dans sa poche.
Cette institution qui est supposée promouvoir la démocratie dans le pays, nous déshonore chaque jour que Dieu fait. Azali aurait donc entre les mains le moyen de siffler la fin de ce jeu dangereux en prononçant la dissolution de l'assemblée.
La constitution de l'Union des Comores en son article 12 lui donne pleinement le pouvoir. Ce pendant, le président de la république doit organiser une élection législative dans les 40 jours qui suivent la dissolution. Mais l'on se demande comment cela serait-il possible d'organiser des élections sans la cour constitutionnelle ?
wait and see...
Ortega Abdou Hassani