Plus d'un comorien se posent la question et chacun y répond selon ses humeurs, sa passion, sa vision. Je reconnais la légitimité de l...
Plus d'un comorien se posent la question et chacun y répond selon ses humeurs, sa passion, sa vision.
Je reconnais la légitimité de la question au moment où le pays traverse la période la plus sombre de son histoire. De toute évidence et par honnêté intellectuelle, SAMBI reste une personnalité pesante sur la politique nationale. Ceux qui ne veulent pas le reconnaitre se moquent de la vérité.
Pour ses fidèles, SAMBI veut simplement éviter une guerre civile à couleur séparatiste car toute arrestation de SAMBI mettra le feu au pays. Et de soutenir qu'il vaut mieux laisser AZALI finir ses cinq ans car c'est certainement SAMBI qui le succedera.
L'argument ne tient pas débout: Si la popularité de SAMBI est de nature à créer une guerre civile, le pouvoir minoritaire d'AZALI se suicidera en voulant arrêter SAMBI; Et si c'est la peur qui freine SAMBI de rentrer er s'engager comme le font MOUIGNI et SALAMI, ce serait un manque grave de courage politique.
L'argument ne tient pas débout: Si la popularité de SAMBI est de nature à créer une guerre civile, le pouvoir minoritaire d'AZALI se suicidera en voulant arrêter SAMBI; Et si c'est la peur qui freine SAMBI de rentrer er s'engager comme le font MOUIGNI et SALAMI, ce serait un manque grave de courage politique.
Et attendre 2021 pour agir est une manque de considération de la machine enclenchée par AZALI qui n'attend que la tenue et le succès du OUI au référendum pour se maintenir au pouvoir jusqu'en 2030 et au delà. D'ailleurs dans le court et moyen terme, SAMBI se verra signifier son inélligibilité pour détournement sur l'affaire de la citoyenneté économique. Une forêt de juristes et d'avocats nationaux et étrangers travaillent en ce sens.
ABDALLAH SAMBI ferait mieux de participer activement au combat par sa presence ou pas au pays. Dans tous les cas, il est dans le viseur principal du Colonel qui a tous les alibis.
J'aurai compris que SAMBI a peur pour sa vie, ce qui serait comprenhensible puisqu'on a affaire à un régime d'une violence suceptible d'engendrer des opérations d'assassinat ciblé contre tous ceux qui freineraient leur plan. L'heure est grave et c'est l'avenir du pays qui est hypothéqué.
BEN ALI