Pour tous les héritiers légitimes des Comores nous sommes nés comoriens, en ceci cette terre appartient à tous mais elle n'est la propr...
Pour tous les héritiers légitimes des Comores nous sommes nés comoriens, en ceci cette terre appartient à tous mais elle n'est la propriété de personne; personne n'a le droit de la vendre ni de la louer, et ceci n'est pas une question de droit positif ni de consensus politique, ce non-droit est le même que celui de ne pouvoir vendre ni louer un des nôtres; tout acte contraire est illégale et donc abrogeant, car abus et corruption.
Ce que vous appelez droit international n'a rien d'un droit, il est précisément une règle multinationale portée par les plus imposants du jour, ce que vous appelez pompeusement, les impérialistes.
Je n'ai pas été stupéfait d'entendre Mélenchon nier une quelconque volonté de rester à Mayotte de la part de la France, je n'ai pas non plus été stupéfait de voir combien Mansour Kamardine croyait que ce sont les mahorais qui ont retenu la France par leur propre choix de rester Français.
En effet, ni le quiproquo Mahorais ni l'imbroglio Français ne m'étonnent; le premier est une prouesse atypique mais en cours d'inversion, et le le second un trait distinctif propre aux envahisseurs.
Quand on demandait aux Mahorais s'ils voulaient être indépendants ou s'ils voulaient rester Français, il se conçoit clairement que "rester" Français c'est renoncer à la liberté; en effet, les deux propositions s'opposent, ou vous restez Français dans le statut qui est le vôtre ( colonisé ou attaché ) ou vous choisissez l'indépendance, c'est-à-dire, la liberté; autrement, vous renouvelez la soumission ou vous prenez le chemin de la liberté; pour un non-Français devenir Français est une vocation, c'est-à-dire, perdre sa liberté, s'intégrer, se confondre et enfin se renier.
J'espère que Mansour Kamardine comprend ce que signifie Mayotte est française. Car, Andrian Souli est un usurpateur malgache, non un comorien; les Henry étaient des blancs français. Quant au mouvement de rattachement à la France, ce sont des résidents à Mayotte venus de Sainte-Marie de la côte est de Madagascar, une opération de peuplement étranger reproduite par l'occupant afin de diluer les origines.
Quant à l'immense majorité des mahorais de souche qui ont gardé la fierté musulmane, et témoins des manoeuvres perfides de la France, étaient plus écrasés que les autres, et à Mayotte personne que les blancs en stationnement n'avait ni voix ni pouvoir.
C'est pourquoi la France fit observer que le déplacement de la capitale à Moroni signait la domination des anjouannais et wangaziens, ce qui est doublement vrai parce qu'à Mayotte il n'y a que le blanc qui avait droit de gouverner ou être représentant, or à Moroni il y avait Ahmed Abdallah, Hassane Ali, Saïd Mohamed Cheikh, Ahmed Ahmed, Saïd Ibrahim entre autres personnalités cultivées et charismatiques...
Ceci parce que pour mieux asseoir la domination à Mayotte le colon a eu recours à la technique de la "pomme mure" si un peuple devient mature par le savoir il se libère comme la pomme qui se détache de l'arbre quand elle est mûre, mais Mansour Kamardine et Younoussa Bamana n'ont pas appris ça à l'Universalité, il fallait rendre la population servile d'abord, les conditionner avant de leur inculquer le savoir aliénnant...
Alors que Mélenchon ait abaissé la France à un débat quasi scolaire sur la question de Mayotte, je ne l'accuse pas, je lui rappelle ce débat des premiers colonisateurs qui utilisaient plus la rudesse que la ruse, qui assumaient le mensonge élevé au rang de vérité, sans le contourner pour le rendre moralement supportable.
Devant cette même assemblée où Mélenchon venait à se ridiculiser, Julles Ferry dévoilait le vrai visage des " universels droits caricaturaux de l'homme".
Quand on demanda "quelle cette civilisation qu'on imposait à coup de canons", en voici les réponses de Ferry le démoniaque.
"Les nations ne sont pas grandes par le rayonnement pacifique des institutions", mais par " la politique d'expansion coloniale" et " c'est pour cela qu'il nous fallait la Tunisie, c'est pour cela qu'il nous fallait Saigon et la Cochinchine, c'est pour cela qu'il nous faut Madagascar et que nous sommes à Diego-Suarez et que nous ne pensons pas les quitter". Quand ses faux-détracteurs le chargea à nouveau en évoquant les droits de l'homme, voici encore la réponse de Julles.
"Les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures" et de renchérir, "si la Déclaration des droits de l'homme a été écrite pour les Noirs, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, le trafic? Ils ne vous appellent pas".
Voilà, ceux qui se croient inférieurs et incapables pensent que ces considérations sont révolues 21 ème siècle, et chaque fois au pouvoir ils ont précipité l'Afrique et le monde Noir dans l'abime.
Alors, aussi puissants qu'ils se conduisent, les Français sont les clandestins à Mayotte, et les autres comoriens sont brutalisés chez-eux. Ceux qui adorent un autre qu'Allah l'Exalté et qui prennent en exemple un autre que le Prophète Muhammad swallallahu anlayhi wa sallam, méritent le déshonneur et l'oppression par les alliés du Diable. Par Muhammad Soidrouddyne Hassane